A plus de 90 m, Thomas Rohler apporte l’or du javelot à l’Allemagne
Thomas Rohler a apporté du réconfort à la délégation allemande après la défaite de la Mannschaft en finale du football face au Brésil, en remportant la première médaille d’or de son pays en 80 ans au lancer du javelot, samedi au stade olympique, grâce à un lancer énorme!
Détenteur de la meilleure performance de l’année 2016, Tomas Rohler a tenu son rang dans l’aire de lancer du stade olympique. Dans un concours de haute volée où rien n’était encore joué, Il a envoyé son javelot loin, très loin, au delà des 90 m (90,30 m) à son 5e essai pour prendre la tête du concours et se mettre hors de portée de ses adversaires. Il est le premier allemand médaillé d’or dans la discipline depuis Gerhard Stock en 1936 à Berlin!
Le champion du monde en titre kényan Julius Yego a pris la médaille d’argent avec 88,24 m à son premier essai (il était en tête de la finale jusqu’à l’énorme lancer de Rohler), tandis que le tenant du titre olympique trinidadien Keshorn Walcott a décroché le bronze avec un jet à 85,83 m, réussis à sa deuxième tentative, au terme d’une compétition au sommet.
« Nous avons vu la fin de la finale du football dans la zone d’échauffement », a expliqué le champion olympique à propos de ces derniers instants dramatiques et du tir au but vainqueur de Neymar après le 1-1 du temps règlementaire. « J’ai été triste pour l’Allemagne, mais également heureux pour le Brésil », a-t-il ajouté.
Revenant sur sa propre compétition pour commenter son lancer majeur, 2e meilleure performance de l’année derrière, les 91.28 m qu’il avait signé fin juin à Turku (Finlande). « Je me suis réveillé avec les bonnes sensations ce matin. Je pensais que c’était peut-être le bon jour pour moi. J’étais très impatient de lancer. Je sais comment lancer à plus de 90 m, je l’ai fait aujourd’hui. 90,30m, c’est quand même très loin ! »
Et d’ajouter : « Nous vivons pour ces défis au javelot, et c’est pourquoi j’adore le sport. Je pense qu’après cette année, et l’année dernière, nous savions tous que ce serait une compétition d’un très haut niveau. Tout le monde est en fête à la maison. Tout le monde est réveillé. Je veux dire : il est 3h du matin en Allemagne, et ils sont les yeux grands ouverts en train de m’applaudir ! ».