Le CIO prend position contre la discrimination et célèbre le pouvoir du sport via #FightRacism

Aujourd’hui, le Comité International Olympique (CIO) s’est joint aux Nations Unies et à plusieurs autres organisations afin de célébrer la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, qui rappelle chaque année que toute personne a le droit de jouir des droits humains sans aucune forme de discrimination. 

Le CIO prend position contre la discrimination et célèbre le pouvoir du sport via #FightRacism
© IOC

Établie par les Nations Unies en 1960, cette Journée marque la nécessité de continuer à lutter contre la discrimination raciale, la xénophobie ainsi que les discours et les crimes haineux, omniprésents dans le monde. Grâce à un partenariat de longue date avec les Nations Unies, le CIO utilise le sport pour unir les personnes et les communautés dans leur diversité et promouvoir la culture de la paix et de l’humanité.

“La pratique du sport sans discrimination d’aucune sorte est un droit humain et un principe fondamental du Mouvement olympique”, a déclaré le président du CIO, Thomas Bach. “Nous croyons dans le pouvoir du sport de jeter des ponts entre les communautés, et les Jeux Olympiques incarnent la manière dont le sport peut contribuer à s’élever contre la discrimination raciale et à unir des gens de tous horizons.”

Le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a indiqué pour sa part : "Les discours propageant la peur et la haine peuvent causer des dommages réels. J’ai l’espoir qu’un jour je verrai tous les enfants grandir sans préjugés raciaux. Nous devons tous nous ériger contre la discrimination."

Après les attaques raciales, l’éloge national : une histoire édifiante du pouvoir du sport pour lutter contre le racisme

La judoka brésilienne Rafaela Silva a été accueillie par des célébrations de joie en août dernier à Rio de Janeiro, ville hôte des Jeux Olympiques, lorsqu’elle a remporté l’épreuve féminine des moins de 57kg. Ce fut non seulement un moment historique pour le Brésil, qui a pu célébrer sa première médaille olympique d’or, mais aussi un formidable triomphe montrant la capacité du sport à transformer des vies.

Quatre ans auparavant, Silva, qui a été formée par l’Instituto Reação, une ONG fondée par le judoka brésilien Flávio Canto pour utiliser le sport comme un outil en faveur de l’intégration sociale, avait vu son rêve olympique brisé après une élimination prématurée à Londres 2012. Elle est devenue ensuite la cible de commentaires racistes sur les réseaux sociaux et a envisagé de quitter le sport. Mais l’athlète, qui vient de la fameuse favela Cité de Dieu, a persévéré et a fait face aux attaques grâce à ses prouesses sportives. Silva a fait un retour triomphant en 2013 en devenant la première Brésilienne à devenir championne du monde de judo. Aujourd’hui, c’est une championne olympique et une héroïne nationale.

Défense des droits de l’homme

En février, le CIO a renforcé sa position en faveur des droits de l’homme. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda olympique 2020 et après avoir consulté l’organisation Sport and Rights Alliance (SRA), l’instance faîtière du Mouvement olympique a adopté de nouvelles procédures et apporté des changements au Contrat ville hôte 2024, qui comprend désormais une section consacrée à la protection des droits de l’homme dans le contexte de l’organisation des Jeux Olympiques. Lire le communiqué de presse ici.