À l'origine
Bordée par le Rhin, à la croisée des grands axes qui traversent le continent, la cité alsacienne cultive ses identités multiples : capitale européenne bien sûr, mais aussi ville frontalière et symbole de la réconciliation franco-allemande. Langues et accents, cultures et patrimoines, croyances et cultes… la ville se conjugue au pluriel. Une incarnation apaisée de la devise européenne, « unie dans la diversité ».
Au fil des siècles
De l'Argentoratum romaine à la Stroßbùrri alsacienne, Strasbourg et ses habitants jonglent avec les mémoires. C'est ici que Rouget de Lisle composa la Marseillaise en 1792, chant de guerre révolutionnaire devenue hymne nationale ; c'est là aussi que l'on peut admirer la Neustadt, un ensemble urbain sans équivalent bâti au XIXe pour faire de Strasbourg une vitrine de la puissance prussienne, mêlant joyeusement la néo-Renaissance italienne, le néogothique et l’Art nouveau, dans une véritable fusion artistique européenne.
Aujourd’hui
A l'ombre de la cathédrale, simples citoyens et employés des multiples institutions européennes que comptent la ville peuvent aujourd'hui monter dans le tramway en France et en descendre quelques stations plus loin, en Allemagne. Un témoignage tangible d'une coopération européenne à échelle humaine et pied-de-nez durable aux folies nationalistes qui ont marqué le destin de la région.
Le saviez-vous ?
- Les 320 sculptures de la Cathédrale de Strasbourg, son horloge astronomique et sa flèche culminant à 142 mètres, pour une vue imprenable depuis sa plateforme d'Observation après… 332 marches de monter !
- Un savoir-faire local multiple : imprimerie - inventée à Strasbourg par Gutenberg - poterie, broderie, vitrail, fabrication de jouets en bois, tapis, jouets en bois… et notamment célébrés en décembre à l’occasion d’un des plus grands marchés de Noël d’Europe.
- Les routes des vins d’Alsace, aux vues imprenables sur la région viticole. 170 kilomètres où contempler collines et prairies aux fleurs sauvages, telles les primevères, anémones ou orchidées.
- Des cigognes en étendard, posées au cœur même de la ville, sur les toits des bâtiments, où des nids sont même mis à leur disposition afin de faciliter leur installation, et le héron, au cœur de la Petite Camargue alsacienne et ses 150 espèces d’oiseaux.
- Des exploits de Mehdi Baala, athlète médaillé olympique à l’intelligence collective d’Arsène Wenger, mythique entraîneur d’Arsenal, alsacien tout comme Christelle Sturtz, championne du monde de karaté ou Vincent Anstett, champion olympique d’escrime. Jules Ribstein, athlète paralympique champion du monde de triathlon et Sarah Balzer, escrimeuse.
- Estime de soi et autonomie avec Kidi’Handi, l’école para-sport innovante des 6-14 ans de l’ASPTT Strasbourg.
- L’art de la composition, du chef d’orchestre Charles Munch à Amélie Diéterle, figure emblématique du cinéma muet, cantatrice et comédienne de théâtre, en passant par l’illustrateur Blutch et le chanteur et réalisateur Abd Al Malik. Des nouveaux talents à retrouver lors des festivals Strasbourg Mon Amour, le Shadok ou au Colors Urban Art.
- Louis Pasteur, pionnier de la microbiologie et inventeur du vaccin contre la rage, fut professeur à l’Université de Strasbourg et y passa une grande partie de sa vie.
- Marie Tussaud, née à Strasbourg en 1761 sous le nom de Marie Grosholtz, a fondé le musée de cire londonien Madame Tussauds à 74 ans, après une vie dédiée à la sculpture des effigies des Grands de son siècle.
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