À l'origine
« Citus, altius, fortius » : rares sont les terres qui confrontent si puissamment les hommes au défi de la devise olympique. Chamonix est de celles-là, et les Jeux l’ont bien compris, y organisant, il y a 100 ans, l’accueil de leur première version « Hiver ». Des vitraux de l’église où l’on découvre skieurs et conducteurs de bobsleigh, aux pentes entraînantes de l'Aiguille du Midi et ses 3842 mètres, l’esprit olympique se glisse partout.
Au fil des siècles
Chamonix veille sur une vallée alpine où la ferveur olympique ne s'est jamais éteinte. En 1924, les premiers Jeux accueillis sont une fête hivernale ; en 1968 Shuss le skieur, première mascotte des Jeux, assiste à Grenoble au triple sacre du roi Killy, sous les yeux d'Audrey Hepburn, Johnny Hallyday, Dalida ou encore Tino Rossi ; en 1992 encore, la fête s'élargit pour rassembler toujours plus de nations, avec l'entrée en compétition de l'Algérie et ses quatre skieurs.
Aujourd’hui
Depuis 1958, le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne veille sur les passionnés de glisse et de nature venus du monde entier pour éprouver leur passion sur les pentes de Chamonix. Au-delà de leurs 1 500 interventions annuelles, ils mènent un travail essentiel pour la connaissance et la préservation des milieux de haute montagne face au changement climatique.
Le saviez-vous ?
- L’un des fondateurs de l’alpinisme, Horace Bénédict de Saussure, aristocrate du XVIIIe siècle, qui promit une forte récompense à celui qui parviendrait à gravir le Mont Blanc, surnommé “toit de l’Europe”.
- L’épicentre des compétitions sportives du ski français - la fédération internationale de ski y a été créée en 1924 - et dont les héros se nomment James Couttet, champion du monde de descente à 16 ans seulement ; Charles Bozon, médaille d’or en slalom aux championnats du monde de Chamonix en 1962 ; Karine Ruby, sextuple championne du monde de snowboard et champions olympique en 2000.
- Une affaire de famille(s)... avec les Vallot - Joseph et Henry, auteurs des annales de l’Observatoire météréologiques du Mont-Blanc -, les Ravanel - composée de guides et skieurs alpins - ou encore les Monard - de Bobby, électricien et hockeyeur français médaillé en 1924 à ses enfants Coco et Mireille Monard, aujourd’hui patrons du Bistrot des Sports.
- L’Aiguille du Midi, plus haute aiguille de Chamonix, à 3842 mètres, plus haut centre d’émission hertzienne de France, surplombant la Vallée Blanche : elle se visite par le premier funiculaire de France, de ses prémisses en 1904 à son inauguration à l’occasion des Jeux de 1924, jusqu’à l’ouverture du plus haut téléphérique du monde en 1955.
- Une fresque monumentale des guides et alpinistes de Chamonix, située au 76 rue du docteur Paccard, regroupe les personnages illustres de l'ascension du Mont-Blanc depuis 1760, dont Maurice Herzog et Henriette d’Angeville. A lire : les écrits de Richard Windham et William Pocock relatifs à “la Mer de Glace” ou encore au Lac Blanc.
- Le « Pas dans le vide », “plus haute attraction d’Europe”, fait office de lieu touristique incontournable depuis son ouverture au public en 2013 : cette pièce entièrement vitrée du sol au plafond surplombe un vide de plus de 1 000 mètres, peut résister à des vents de 220 km/h et à une variation de température de 60 degrés.
- Le Marathon du Blanc, avec ses 10 300 inscrits chaque année, est un rendez-vous immanquable où 80 nationalités seront représentées, et qui fêtera sa 44ème édition en 2024, organisé par le club des sports de Chamonix.
- Christine Janin, “dame de pics et femme de coeur”, médecin et alpiniste, partage régulièrement ses exploits dans les hôpitaux : être la première Française à avoir gravi l’Everest en 1990, et la première femme au monde à avoir atteint le pôle Nord sans moyens mécaniques ni chiens de traîneaux en 1997.
Partenaires officiels
Partenaires techniques
Visa