Slopestyle, halfpipe et big air : Quelles sont les différences ?

Certaines disciplines de sports d'hiver peuvent sembler similaires, mais en y regardant de plus près, on s'aperçoit que les différences entre elles sont considérables. Découvrez les différences entre les épreuves de slopestyle, de halfpipe et de big air qui auront lieu à Milano Cortina 2026.

5 minPar Jo Gunston
Fabian Boesch (SUI) performs a trick during the men's freestyle skiing slopestyle final at the Beijing 2022 Winter Olympics
(Cameron Spencer/Getty Images 2022)

Le snowboard et le ski acrobatique ont la réputation d'être des sports innovants, dynamiques et excitants. Et c'est exactement ce à quoi vous pouvez vous attendre aux Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2024.

De l'exaltation du ski cross et du snowboard cross à la complexité des bosses et des bosses parallèles, le programme des épreuves de ski acrobatique et de snowboard est tout simplement spectaculaire.

Dans cet article, nous nous concentrerons sur trois épreuves organisées dans ces deux disciplines - le halfpipe, le slopestyle et le big air - en explorant leurs caractéristiques de base et leur format, tout en expliquant les différences entre chaque épreuve.

Tout d'abord, quelques règles de base.

Le freestyle

La principale connotation du mot « freestyle » fait référence au « jugement » des compétitions.

Dans ces épreuves, les figures ne sont pas notées individuellement comme en gymnastique ou en patinage artistique. C'est l'impression générale laissée par le passage d'un athlète qui est prise en compte. Les notes vont de 1 à 100, et la moyenne des juges détermine la note finale de la prestation.

Le jury, composé par des membres de plusieurs nations, a de la flexibilité mais il doit suivre une certaine structure. Cela n'empêche pas les athlètes d'être créatifs et audacieux.

Les juges cherchent à valoriser la variété des figures entre les différentes manches avec une attention particulière pour l'amplitude (propreté du décollage, contrôle de la trajectoire, qualité de l'atterrissage), la progression (fréquence de la figure, parcours enprunté en slopestyle) et l'exécution de la figure (propreté de la tenue de la planche, position à l'atterrissage).

Format de la compétition

En big air, halfpipe et slopestyle, la compétition démarre avec les qualifications. Les participants ont deux passages. La meilleure des deux notes est retenue. La finale rassemble ensuite les 12 meilleurs athlètes des qualifications pour une compétition au meilleur des trois passages. Dans la quête de la médaille d'or, la tension monte et le suspense reste total jusqu'au dernier passage.

(2018 Getty Images)

Slopestyle

En slopestyle, les riders réalisent des figures et des sauts sur une piste composée de plusieurs rampes, sauts et obstacles.

Le haut de la piste est composé de rails métalliques, comme ceux d'un escalier. Ensuite, on trouve trois grands tremplins. Les athlètes y décollent pour réussir plusieurs vrilles, saltos ou grabs.

Le dernier saut est généralement le plus explosif, ce qui signifie qu'il doit être bien réceptionné pour marquer le clou du spectacle et - espérons-le - laisser aux juges une bonne dernière impression de la course.

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Halfpipe

Skieurs et snowboardeurs enchaînent les figures dans un demi-tube de presque sept mètres de haut (6,70 m).

Dans cette épreuve, la clé du succès ne réside pas forcément dans la réalisation de sauts aériens compliqués avec de multiples figures, mais surtout dans un bon atterrissage pour maintenir la fluidité et l'élan. Chaque atterrissage mène directement au saut suivant, ce qui laisse peu de place à l'erreur. Et les murs sont très raides qui plus est, entre 16 et 18 degrés.

La descente en halfpipe n'est certainement pas pour les âmes sensibles, mais elle offre une toile unique pour l'art du ski acrobatique et du snowboard.

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Big air

Big air est un nom qui parle de lui-même. Dans cette épreuve, les skieurs et les snowboardeurs s'élancent d'un tremplin très incliné et effectuent autant de vrilles, de flips et de grabs que possible dans un tourbillon impressionnant de skis/planche, neige, créativité et combinaisons larges lors d'un seul et unique saut.

Imaginez un athlète descendre un tremplin comme en saut à ski mais qui, au lieu de décoller au bout de la rampe, et rester dans une position fixe pour se concentrer sur la distance, passe à l'inverse son temps en l'air à faire des figures spectaculaires. Voici le principe du big air ! Un saut, des figures compliquées et le tour est joué.

Attraper sa planche ou ses skis pendant une figure ajoute de la difficulté. Dans cette épreuve, l'atterrissage est très important pour marquer des points auprès des juges. Si vous réussissez à leur faire croire que votre saut spectaculaire a été facile pour vous, alors ils ne pourront être qu'impressionnés.

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