Le relais de la flamme olympique traverse le Pantanal

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Le relais de la flamme olympique traverse le Pantanal
(Rio2016/André Luiz Mello)

Après avoir quitté le fleuve Amazone, la flamme olympique a mis le cap sur un autre trésor naturel du Brésil en traversant le Mato Grosso et le Mato Grosso do Sul, berceau des terres humides du Pantanal.

Le 24 juin, plusieurs athlètes ont porté la flamme à Cuiabá, la capitale de l’état, amenant ainsi l’esprit olympique au centre-ouest du Brésil.

Parmi eux figurait Adrielly Fernanda, 15 ans, qui s’est mise au taekwondo à 12 ans. Elle a livré un message chargé d’inspiration sur le pouvoir du sport pour transformer la vie.

« J’ai commencé à pratiquer le taekwondo pour me défendre, explique-t-elle. J’ai été agressée à l’école et le sport a changé ma vie. Il m’a donné confiance en moi et la capacité à affronter mes peurs. Je suis vraiment émue d’avoir été choisie pour porter la flamme olympique. »

Tayanne Coelho Mantovaneli était l’une des autres porteuses de torche. Cette gymnaste, qui est officier de police, a remporté le titre aux Jeux panaméricains de 2007 et a participé aux Jeux olympiques d'Athènes 2004 et Beijing 2008.

« Les Jeux constituent une partie de ma vie et de mes rêves pour un bon bout de temps, dit-elle. Je pense que l’esprit olympique est ancré en moi et que je ne le perdrai jamais. »

Le 25 juin, la flamme a entamé sa journée au Pantanal et l’a achevée dans le parc national de Chapada dos Guimarães. Felipe Lima, nageur de 31 ans qui a participé au Jeux Olympiques, a grandi dans la région et il a été le premier porteur de torche de la journée.

« Je suis arrivé au Pantanal tout jeune, dit-il. Je me souviens avoir vu des animaux vagabonder en liberté et avoir eu une relation directe avec eux. Être ici pour porter la flamme et diffuser l’esprit olympique dont j’ai déjà bénéficié est incomparable. »

Patricia da Silva, autre porteuse de torche de la journée, est issue d’une des nombreuses familles d’agriculteurs du Pantanal.

« Au Pantanal, on est pratiquement athlète par essence, dit Patricia qui travaille avec ses deux sœurs dans l’élevage familial. Pour attraper un veau au lasso, s’éloigner d’un animal, travailler toute la journée avec le bétail, les gens du Pantanal doivent avoir la force de n’importe quel athlète. » Et d’ajouter : « Peu de femmes travaillent au Pantanal, mais ici, on a une vie animée par la passion ».

Dans l’état voisin du Mato Grosso do Sul, la flamme a traversé les rues de Sidrolândia sur un mountain bike avant d’arriver à Rio Brilhante.

Là, Neiva Guedes, biologiste chargée de la création d’un projet de sauvegarde de l’ara macao bleu, était l’une des personnes choisies pour porter la flamme. « C’est vraiment bien d’avoir l’opportunité de porter la flamme olympique, symbole de l’union des peuples, et de promouvoir le travail que nous avons entrepris avec la science et les services vétérinaires », souligne-t-elle.

Lundi, la flamme effectuera sa première visite à São Paulo, ce qui la rapprochera un peu plus de Rio de Janeiro.

Trois partenaires apportent leur soutien au relais de la flamme olympique de Rio 2016 : le partenaire mondial TOP Coca-Cola, associé de longue date aux relais de la flamme olympique, et les partenaires nationaux Bradesco et Nissan. Pour plus d’informations, consultez le site web de Rio 2016.