Le relais de la flamme olympique à toute vitesse sur fond de chants et de danse
Au cours des deux dernières semaines, le relais de la flamme olympique a traversé divers districts occidentaux de la République de Corée, dévoilant au long du parcours le passé, le présent et l’avenir de ce pays fascinant. Le point sur les toutes dernières étapes du voyage épique de la flamme olympique en direction de PyeongChang.
Le relais de la flamme olympique de PyeongChang 2018 s’est arrêté le 6 décembre dans la province du Chungcheong du Sud. Des célébrations hautes en couleur ont eu lieu pour marquer son arrivée au kiosque Hongjuseong Yeohajeong et son toit à six pans, situé à l’intérieur de la forteresse de Hongjuseong, où le relais a été accueilli par un groupe de percussions, des tambours et le chanteur local Yoojun.
Le lendemain, le relais a effectué une dernière halte au centre culturel de Seosan, où il a été salué par une représentation de la compagnie artistique Ttenshae et un groupe de chanteurs locaux.
La musique a continué à distiller ses notes le 8 décembre à Gongju, où la flamme olympique a été accueillie dans l’ancienne forteresse de Gongsanseong par un opéra pop, une farandole de drapeaux et un spectacle de danse.
De Gongju, le relais de la flamme olympique a gagné Daejeon, pour une visite de trois jours. Le lanceur de baseball Park Chan-ho, ancien joueur de la ligue majeure de baseball, s’est retrouvé parmi les porteurs de torche le 9 décembre. Il a transmis la flamme olympique au batteur des Hanwha Eagles, Kim Tae-gyun, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la ville.
Lors de sa deuxième journée à Daejeon, la flamme olympique est passée devant l’Institut supérieur coréen des sciences et de la technologie (KAIST) de la ville.
« Le relais de la flamme olympique d’aujourd’hui, qui a célébré les technologies de l’information et de la communication (TIC), a été une formidable démonstration d’innovation et de créativité », a déclaré le président du POCOG Lee Hee-beom à l’occasion de cette visite. « Les TIC sont un élément très important des Jeux d’hiver de PyeongChang 2018, dans la mesure où nous ambitionnons d’organiser les Jeux les plus connectés et les plus technologiquement avancés de l’histoire. Aujourd’hui, nous avons eu l’occasion de montrer au monde quelques-unes des technologies formidables qui seront présentées au moment des Jeux. »
Après Daejeon, l’étape suivante s’est achevée dans la ville autonome de Sejong, qui abrite la plus grande toiture végétalisée du monde, au sommet d’un pont reliant les bâtiments du complexe administratif de la ville. Cette structure couvre une superficie équivalant à 11 terrains de football. Des représentants de chacun des 19 ministères de l’État ont transporté la flamme olympique à travers le jardin, sur un parcours de 3,4 km reliant tous les bâtiments du complexe.
La journée s’est terminée dans le parc du lac de Sejong, en plein centre-ville, où un feu d’artifice multimédia a suivi plusieurs concerts de musique.
Le relais de la flamme olympique a marqué une halte à Sejong le 14 décembre. Une démonstration de tir à la corde coréen Yongam Gangdarigi et un festival de musique traditionnelle se sont déroulés sur l’esplanade gazonnée de Sejong, pendant que la ville faisait ses adieux à la flamme olympique.
Le lendemain, la flamme olympique a mis le cap sur Asan, où elle a été accueillie par la chorale de la ville. Cette dernière a entonné Let Everyone Shine, l’hymne officiel du relais de la flamme olympique de PyeongChang 2018. Parallèlement, une comédie musicale intitulée Ballerina Who Loved a B-boy a été présentée dans le cadre des célébrations spéciales organisées à la gare Onyangoncheon de la ville.
Le 17 décembre, Shin Dong-heum, un pompier secouriste qui a travaillé sur les Jeux olympiques d’été de Séoul 1988 et la Coupe du monde de football 2002, a apporté sa contribution en portant la flamme olympique jusqu’à l’hôtel de ville de Cheonan. Lieu très touristique, l’hôtel de ville a servi de cadre à d'autres spectacles de chants et de danse, dont le fameux hip-hop olympique.
Enfin, on ne saurait terminer ce tour d’horizon de la progression de la flamme olympique sans mentionner son voyage dans le train à grande vitesse KTX, fleuron technologique de la République de Corée. La flamme olympique est montée à bord à la gare Osong de Cheongju, où Han Byeong-geun, chef de la gare de Séoul, a eu l’honneur de la porter pour un relais record : jamais la flamme olympique n’était allée aussi vite sur terre.