JO de Paris 2024 : du sable de compétition pour tapisser l'iconique Stade Tour Eiffel, arène du volleyball de plage

Par Florian Burgaud
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Photo de Hector Vivas/Getty Images

Du 27 juillet au 10 août, le Stade Tour Eiffel brillera de mille feux au rythme des exploits des athlètes du volleyball de plage (ou beach-volley). Site iconique des Jeux Olympiques de Paris 2024, il promet de belles joutes dans les tournois masculin et féminin... sur du sable de compétition.

Dans son histoire olympique, le volleyball de plage (beach-volley), intégré au calendrier en 1996 à Atlanta (États-Unis), a souvent hérité de site mythiques : le plage de Bondi en 2000 à Sydney (Australie), la Horse Guards Parade en 2012 à Londres (Royaume-Uni) ou encore la plage de Copacabana en 2016 à Rio (Brésil). Cette année, pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, c'est au pied de la Dame de fer - dans une arène logiquement nommée Stade Tour Eiffel - que les 108 rencontres des deux tableaux se disputeront.

Construit depuis le mois de mars dernier sur le Champ-de-Mars, ce Stade Tour Eiffel impressionne par ses grandes tribunes (13 000 places assises sont disponibles) et par son emplacement iconique. Les volleyeurs vont donc évoluer dans un cadre idéal... et sur une aire de jeu au top de la modernité.

Le sable, élément très important dans cette discipline, a été choisi de façon méticuleuse. Ainsi, il vient de la carrière de sable de Montgru-Saint-Hilaire, située dans l'Aisne à une centaine de kilomètres de Paris et capable d'extraire 500 000 tonnes par an. Tenue par l'entreprise Sibelco, elle n'a pas été désignée par hasard. Déjà, elle a déjà fourni le sable des Jeux Olympiques d'Athènes 2004, Londres 2012 et Rio 2016.

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Un sable très fin au Stade Tour Eiffel lors des JO de Paris 2024

Ensuite, le sable sorti de cette carrière répond aux critères recherchés puisqu'il est extrêmement fin avec un grain inférieur à 500 microns, mais principalement supérieur à 250 microns (soit 0,25 millimètre de diamètre), ce qui permet au terrain de gagner en stabilité. Par ailleurs, il n'est pas complètement clair, mais blanc cassé, évitant la réverbération et, ainsi, améliorant le confort visuel des joueurs et joueuses. Avec sa haute teneur en silice, le sable chauffe moins au soleil et les volleyeurs ne se brûleront pas les pieds lors des parties.

Photo de Maja Hitij/Getty Images

À la suite des JO de Paris 2024, le sable du volleyball de plage sera réutilisé sur quatre terrains situés en Île-de-France et, plus précisément, dans les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis. Enfin, notons que le Stade Tour Eiffel recevra, lors des Jeux Paralympiques, les compétitions de Cécifoot.

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