La visualisation est l’arme secrète de l’athlète, un outil psychologique qui lui permet de créer une image mentale de l’événement ou du résultat attendu.
L’Australienne a passé du temps à Tokyo avant de se rendre à la plage à Ichinomiya, dans la préfecture de Chiba, où se tiendra la première compétition olympique de surf entre le 26 juillet et le 2 août 2020.
Si elle a apprécié sa vie de touriste dans la capitale japonaise, en faisant du shopping, goûtant la nourriture et profitant des lumières de la ville, l’athlète de 31 ans est passée ensuite en mode "athlète d’élite", s’entraînant mentalement à mesure qu’elle se rapprochait du site olympique.
Elle a expliqué à Olympic Channel : “C’était vraiment beau de rouler sur cette route et de se diriger vers le site où se tiendront les épreuves olympiques de surf. Je suis passée par tout le processus. J’essayais vraiment de me l’imaginer. Je me disais "Voilà, j’y suis. Je roule. Les Jeux commencent dans deux jours. Je suis avec l’équipe".
Je me suis tout représenté dans ma tête, j’ai visualisé toute l’expérience et, vous savez, j’ai ressenti de la nervosité. J’ai tout imaginé et je me disais "Waouh, c’est dingue. Je n’arrive pas à croire que tout ça va arriver.”"
Et d’ajouter : “Mais ça fait partie du métier d’athlète, je crois, de se mettre dans la situation avant d’y être pour que, une fois sur place, vous vous sentiez à l’aise.”
Surfer sur la vague jusqu’à la qualification olympique
Stephanie Gilmore est au sommet de son sport depuis 2007, lorsqu’elle est devenue la première surfeuse, hommes et femmes confondus, à remporter le titre mondial dès sa première année de compétition.
Depuis, elle a décroché six autres titres, le dernier en 2018, pour égaler sa compatriote de Nouvelle-Galles du Sud Layne Beachley comme meilleure surfeuse de l’histoire.
Mais Stephanie Gilmore doit encore se qualifier pour Tokyo. Pour être sûre d’aller a Tokyo en juillet l’année prochaine, elle doit faire partie des deux meilleures Australiennes sur le circuit de la Ligue mondiale de surf (WSL).
Stephanie Gilmore et Sally Fitzgibbons sont actuellement au coude-à-coude en haut du classement et elle sait ce qu’elle doit faire lors des prochaines épreuves avant la fin du circuit en décembre.
“En gros, il faut juste que je reste performante, en forme et en bonne santé jusqu’à la fin de cette année pour m’assurer une place”, dit-elle.
“Sally Fitzgibbons et moi sommes plutôt fortes en ce moment, alors on verra. En clair, il faut que je remporte le titre mondial de la WSL et ça devrait être dans la poche.”