Des champions olympiques impressionnants lors de l'épreuve test organisée sur le site des compétitions de sprint en canoë

Une compétition âprement disputée dans un cadre enchanteur a contribué au succès de l'épreuve test de sprint en canoë organisée sur le Sea Forest Waterway de Tokyo.  Les compétitions de sprint en canoë et de para-canoë qui se sont déroulées sous la bannière "Ready, Steady, Tokyo" (À vos marques, prêts, Tokyo) ont réuni bon nombre des meilleurs canoéistes du monde.

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Des champions olympiques impressionnants lors de l'épreuve test organisée sur le site des compétitions de sprint en canoë

L'Allemand Sebastian Brendel, médaillé d'or en canoë monoplace 1 000 m messieurs aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et de Rio 2016, est monté sur la plus haute marche du podium sur cette distance. "Je repars avec le sourire en espérant que les conditions seront aussi favorables l'année prochaine", a-t-il confié. Un autre Allemand, lui aussi médaillé olympique, Tom Liebscher, a décroché l'or dans le kayak biplace 1 000 m avec Jacob Schopf.

Mais la star du week-end a sans doute été la Bélarussienne Maryna Litvinchuk. La jeune femme âgée de 31 ans évolue depuis longtemps sur les plans d'eau. Aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et de Rio 2016, elle avait remporté le bronze avec ses coéquipières dans l'épreuve du kayak à quatre. Sur le Sea Forest Waterway de Tokyo, elle s'est révélée douée pour les compétitions en solo également, se frayant un chemin vers la victoire en kayak monoplace sur 200 m et 500 m. Associée à Volha Khudzenka, elle a également offert l'or au Bélarus dans l'épreuve du kayak biplace sur 500 m.

À suivre l'été prochain au Japon deux jeunes canoéistes qui se sont quant à eux illustrés sur d'autres distances. La Russe Kseniia Kurach, 22 ans, a survolé le canoë monoplace féminin sur 200 m, tandis que le Hongrois Balint Kopasz, âgé de 22 ans lui aussi, a dominé le kayak monoplace masculin sur 1 000 m. Les Polonais Mateusz Kaminski et Michal Kudla sont montés sur la plus haute marche du podium dans l'épreuve de canoë biplace 1 000 m, tandis que les Hongroises Virag Balla et Kincso Takacs décrochaient l'or dans le canoë biplace sur 500 m. Le Hongrois Sandor Totka est pour sa part sorti vainqueur de l'épreuve masculine de kayak monoplace sur 200 m, permettant à son équipe de finir ce weekend en apothéose.

Le Sea Forest Waterway s'est également imposé comme l'un des sites les plus attrayants de Tokyo 2020. Cette nouvelle installation permanente, aménagée spécialement pour les Jeux, offre une vue spectaculaire sur la baie de Tokyo et son pont suspendu.

Les bassins sont protégés des vagues, des courants et des marées par des amortisseurs de vagues et des digues. Le site peut accueillir jusqu'à 16 000 spectateurs ; il répond à des normes d'accessibilité élevées et utilise des panneaux solaires et une technologie de pointe pour réduire son empreinte carbone.

Après les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, le parcours sera utilisé pour des compétitions internationales de voile et de canoë.

En plus d'être une excellente occasion pour les athlètes, les Fédérations Internationales et les officiels de se familiariser avec les sites de compétition à Tokyo, la série d'épreuves tests "Ready, Steady, Tokyo" (À vos marques, prêts, Tokyo) a également permis aux organisateurs d'expérimenter une manière innovante de combattre la chaleur estivale dans la capitale japonaise en ayant recours à de la neige artificielle. Cette expérience fait partie du train de mesures envisagées par les officiels pour lutter contre la chaleur et l'humidité.

"Le comité d'organisation veut tout tenter pour réduire les risques de coups de chaleur et c'est l'une des idées que nous avons eues", a déclaré Taka Okamura, l'un des directeurs du comité d'organisation de Tokyo 2020.