Des Paralympiens partagent leur amour pour les Jeux Paralympiques
Alors que les athlètes se préparent à marquer l’histoire, découvrez ce que les Jeux représentent pour certains de ces Paralympiens.
Tsuchida Wakako, Japon, athlétisme
Elle a représenté le Japon à sept reprises aux Jeux d’Hiver et d’Été et participera à Tokyo 2020 dans son troisième sport.
Les Jeux Paralympiques sont l’événement le plus important au monde, où les athlètes démontrent leurs possibilités illimitées.
« Les Jeux Paralympiques sont l’événement le plus important au monde, où les athlètes démontrent leurs possibilités illimitées. C’est l’occasion pour les personnes handicapées de relever un défi et de vivre une expérience qui vous aidera à grandir en tant que personne », raconte Tsuchida à Tokyo 2020.
« Mon point de vue sur le monde s’est élargi parce que j’ai trouvé un sport à travers lequel je pouvais m’exprimer et grâce auquel je pouvais participer aux Jeux Paralympiques. Si vous croyez en vous-même et relevez un défi à l’échelle mondiale, vous faites votre premier pas vers des possibilités inconnues. À partir de là, vous allez vous faire comme entraîner. Il est donc important de ‘relever un défi’ ».
Ellie Robinson, Grande-Bretagne, para-natation
Elle est championne paralympique de Rio du 50m papillon S6 et médaillée de bronze du 100m nage libre S6.
Les [Jeux Paralympiques m'ont] donné un énorme sentiment d'identité.
« [Les Jeux paralympiques m'ont] donné un énorme sentiment d’identité. C’est un peu grâce à eux que je suis connue, ils m’ont offert une plateforme pour parler des choses dont je suis passionnée, des étiquettes et des catégories dans la progression des Jeux Paralympiques. Ils m’ont donné une vraie voix ».
« Quand nous allons en Italie et en Australie, ce sont des pays qui aiment vraiment la natation. Je pense naturellement, puisque ce sont des nageurs valides, ils reçoivent tellement d’attention. Mais quand vient l’heure de la para-natation, ils la soutiennent tout autant que celle avec les nageurs valides. Et je pense que c’est quelque chose que le monde entier commence à voir ».
Dylan Alcott, Australie, tennis-fauteuil
Champion olympique de Rio 2016 en quad simple et actuel numéro 1 mondial.
Une fois tous les quatre ans, les personnes handicapées sont les stars.
« Une fois tous les quatre ans, les personnes handicapées sont les stars. Les gens disent, ‘Pourquoi ne pas combiner les Jeux Paralympiques et Olympiques ?’. Et je réponds: ‘Quand Usain Bolt était entrain de courir, j’ai bien compris que tout le monde allait le regarder et pas moi. Mais devinez quoi ? Quand je passe à l’écran, nous sommes les stars, non ?’ »
Tokairin Dai, Japon, para-natation
Para-nageur détenteur du record du monde du 200m 4 nages individuel SM14 masculin, il fera ses débuts paralympiques à Tokyo 2020.
La beauté des Jeux Paralympiques est que chaque athlète… fait de son mieux et exploite son potentiel à son maximum.
« La beauté des Jeux Paralympiques est que chaque athlète, avec son handicap particulier et ses aspirations uniques, fait de son mieux et exploite son potentiel à son maximum. J’ai réaffirmé que la vraie valeur d’un athlète est d’atteindre son potentiel maximum », affirmé Tokairin auprès de Tokyo 2020.
« Mon plus grand objectif est de courir dans mon propre style au maximum et de donner le meilleur de moi-même. J’aimerais nager tout en sachant dans mon coeur que je suis apprécié, pour tout le soutien que j’ai reçu ».
Ntando Mahlangu, Afrique du Sud, athlétisme
Médaillé d'argent de Rio 2016 sur le 200m T42.
Si je n'avais pas eu les Jeux Paralympiques, je ne pense pas que je serais là où je suis aujourd'hui.
« Si je n'avais pas eu les Jeux Paralympiques, je ne pense pas que je serais là où je suis aujourd’hui. Ils m’ont aidé à pousser pour réaliser mes rêves », raconte Mahlagu à Paralympic.org l’an dernier.
« Je représente un milliard de personnes. C’est incroyable. Je représente mon peuple, je représente ma tribu, je représente d’autres tribus ».
« Vous savez, je pense que nous devons retenir une chose de tout cela, c’est que lorsque vous offrez des opportunités aux personnes en situation de handicap, tout devient possible ».
Tomita Uchu, Japon, para-natation
Il est classé numéro 2 mondial du 400m nage libre et 100m papillon S11.
Les Jeux Paralympiques offrent aux athlètes un cadre leur permettant de relever des défis hors du commun.
« Selon moi, les Jeux Paralympiques offrent aux athlètes un cadre leur permettant de relever des défis hors du commun et de laisser exprimer leur potentiel à travers le sport », juge Tomita auprès de Tokyo 2020.
« En tant que tel, être simplement un athlète qui peut nager vite n’est pas suffisant pour moi. Si je ne peux pas aider le public à comprendre ce que cela signifie d’avoir un handicap et d’exercer un certain impact sur la société, cela n’aurait aucun sens pour moi d’être un Paralympien. Je crois que la véritable signification des Jeux Paralympiques réside dans la poursuite de tels objectifs ».
« Aujourd’hui, les Jeux Paralympiques sont quelque chose que ‘nous demandons’ aux gens de regarder. Mais ce n’est pas comme ça que cela devrait se passer. Les Jeux Paralympiques devraient être un événement ‘incontournable’ aux yeux de tout le monde ».
Nicky Nieves, États-Unis, volleyball assis
Elle est membre de l'équipe qui a conduit les États-Unis à leur première médaille d'or en volleyball assis féminin.
Je suis la première de ma famille à aller aux Jeux.
« Je viens d’une famille d’athlètes, mais je suis la première de ma famille à participer aux Jeux, la première de ma famille à remporter une médaille, la première afro-latino à rapporter une médaille à la maison », déclare-t-elle à Paralympic.org.
« Il y a tellement de choses réunies en une seule ».
Mckenzie Coan, États-Unis, para-natation
Elle est triple championne paralympique Rio 2016
Je pense qu'il y a encore plus de sens derrière les Jeux de cette année.
« Je pense qu’il y a encore plus de sens derrière les Jeux de cette année, car je pense que le monde a besoin de quelque chose pour se rassembler et je pense que nous avons tous besoin de quelque chose pour sourire », raconte Coan à Tokyo 2020.
« Je pense que Tokyo va être quelque chose de tellement spécial. Même au beau milieu d’une pandémie qui frappe le monde, je pense encore que ce seront des Jeux incroyables ».
Zhu Zhenzhen, Chine, tennis-fauteuil
Première tenniswoman en fauteuil roulant à prendre part à l'Open d'Australie.
J’aime incarner l’esprit paralympique de compréhension, d’amitié, de solidarité et de fair-play.
« J’aime être un athlète et avoir la responsabilité de rendre possible pour tout le monde de pratiquer un sport. J’aime épouser l’esprit paralympique de compréhension, de solidarité et de fair-play, et de transposer ces valeurs à ma vie de tous les jours », raconte Zhu à Paralympic.org.
« Je travaillé à promouvoir le tennis en fauteuil roulant. J’espère que plus de personnes en situation de handicap en Chine pourront pratiquer ce sport, même si nous n’en sommes qu’au stade de la planification et que l’implantation est difficile ».
Antonios Tsapatakis, Grèce, para-natation
Il est champion d’Europe 2009 et médaillé d’argent des Championnats du Monde 2015 sur 100m brasse.
En tant que Paralympien, je peux éduquer les gens.
« En tant que Paralympien, je peux éduquer les gens. Quand je me rends dans des écoles pour faire un discours, les enfants me demande ‘Comment pouvez-vous nager ?’ Et je leur réponds que je nage avec mes mains et je leur montre des vidéos de mes courses », raconte-t-il à Paralympic.org.
« Si vous avez un objectif, faites tout pour le remplir, rien ni personne ne peut vous arrêter. C’est la liberté... Le vouloir vous rend libre ».