Copacabana consacre Greg Van Avemaet dans la course cycliste sur route !

Copacabana a consacré samedi le Belge Greg Van Avermaet, qui a remporté l'épreuve de cyclisme sur route des Jeux Olympiques de Rio, le plus beau titre de sa carrière, dans un décor de carte postale en mondovision !

Copacabana consacre Greg Van Avemaet dans la course cycliste sur route !
(Getty Images)

Le coureur belge Greg Van Avermaet, vainqueur d'étape et maillot jaune pendant le Tour de France cet été, a réglé au sprint ses deux derniers compagnons d’échappée, dans l'ordre le Danois Jakob Fuglsang et le Polonais Rafal Majka, lequel a été rejoint à seulement 1400 mètres de l'arrivée.

Les premiers poursuivants ont échoué à une poignée de secondes sur le front de mer de Copacabana, envahi doucement par l'ombre après une chaude journée à plus de 30 degrés de température, le Français Julian Alaphilippe remportant le sprint pour la quatrième place. 

(Getty Images)

Dans un scénario dramatique, une chute dans la dernière descente a sorti du jeu à 12 kilomètres de l'arrivée l'Italien Vincenzo Nibali, grand protagoniste de cette course olympique, et le Colombien Sergio Henao. Tous deux étaient échappés avec Majka et disposaient d'une quinzaine de secondes d'avance sur les poursuivants.

Majka a poursuivi son effort mais le meilleur grimpeur du Tour de France 2016 n'a pu résister au forcing de Van Avermaet, plus puissant, et de Fuglsang, sur les 7 derniers kilomètres de plat menant à la ligne d’arrivée. « Je travaillais avec Fuglsang et nous avons aperçu Malka » a dit Greg Van Avemaet après sa belle victoire, « Nous savions que c’était possible. J’ai dû m’accrocher. Je suis si heureux de gagner l’or ! Tout le monde avait dit que la course était pour n’importe qui d’autre ! ». 

Une course à rebondissements

La course, longue de 237,5 kilomètres, a pris la forme d'un match à trois entre les équipes les plus nombreuses numériquement (Espagne, Italie et Grande-Bretagne) dans la descente du deuxième des trois tours du circuit de Canoas/Vista Chinesa, en surplomb des célèbres plages de Rio.

Auparavant, une échappée lancée dès la première demi-heure avait réuni sept coureurs (Kwiatkowski, Pantano, Geschke, Albasini, Kochetkov, Byström). Leur avance avait approché les huit minutes avant que les trois équipes réduisent l’écart. Nibali, aidé par Fabio Aru pour la "Squadra", s'est lancé à l'offensive à 35 kilomètres de l'arrivée. Derrière le groupe de dix formé à son initiative (avec Caruso, Zeits, Thomas, Henao et Van Avermaet, premiers contre-attaquants, puis Yates, Fuglsang et Majka), les Espagnols ont mené la chasse en demandant de l'aide pour réduire l'écart d'une cinquantaine de secondes.

Dans l'ultime ascension, le Britannique Chris Froome est parti à l'attaque dans son style caractéristique. Son dauphin du Tour de France, Romain Bardet, a tenté en vain de le suivre. Mais, à l'avant, Nibali a forcé l'allure et a fini par provoquer la décision avant le sommet, au seuil des 20 derniers kilomètres, avec Majka et Henao.

Le trio n'a basculé qu'avec une vingtaine de secondes d'avance sur le groupe de contre-attaque renforcé par le Français Julian Alaphilippe. C'est dans la descente piégeuse de Vista Chinesa, où l'Australien Richie Porte était tombé au tour précédent, que Nibali et Henao ont perdu toute chance, tout comme le Britannique Geraint Thomas. Alaphilippe, lui aussi, a frôlé le pire mais a pu repartir.

Van Avermaet, auteur d'un superbe Tour, est passé à travers ces embûches. A 31 ans, le Flamand, qui court le reste de la saison pour l'équipe BMC, a magistralement saisi sa chance et remporté un triomphe qui correspond bien à sa devise choisie pour son compte Twitter: "Travailler dur en silence, laisser le succès parler."

(Getty Images)
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