Championnat du monde de handball 2025 : Guillaume Gille veut « repositionner la France à sa place »
Alors que l'équipe de France est en pleine préparation du Mondial de handball hommes 2025, le sélectionneur Guillaume Gille s'est confié à la presse ce lundi 6 janvier. Objectifs, redéfinition des statuts, état de forme, nouveau cycle après les JO de Paris 2024 : découvrez où en sont les Bleus.
L'équipe de France de handball hommes prépare la compétition d'après.
Moins de six mois après avoir perdu un quart de finale cruel face à l'Allemagne aux JO de Paris 2024 (34-35 a.p.) et plusieurs cadres partis à la retraite dont Nikola Karabatic et Vincent Gérard, Les Bleus s'avancent vers le Championnat du monde 2025.
Vingt joueurs sont en stage de préparation à la Maison du Handball à Créteil pour cette échéance majuscule. Après plusieurs jours de travail, Guillaume Gille a fait le point lors d'une conférence de presse ce lundi 6 janvier. Le sélectionneur français a notamment évoqué les objectifs de l'équipe de France qui entame un nouveau cycle.
État de forme, ambitions, nouveaux statuts, découvrez où en est la France à huit jours du début du Mondial de handball hommes 2025.
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Guillaume Gille : « C'est par le handball et notre connexion sur le terrain qu'on va retrouver une dynamique positive »
Est-ce que c'est une nouvelle formule qui démarre pour l'équipe de France ?
« C'est une nouvelle formule parce qu'on vient de débuter un nouveau cycle, c'est une nouvelle Olympiade qui s'ouvre. C'est la fin d'une dernière période qui a été cruelle, mais qui a vu aussi partir un grand nombre d'anciens qui tenaient une place très importante au sein de ce groupe. Donc oui, reconfiguration d'une équipe, l'idée d'une nouvelle saison, d'un nouveau Mondial qui se dispute six mois après notre échec des Jeux Olympiques de Paris 2024. Donc c'est clairement une nouvelle phase, une nouvelle dynamique et avec ce groupe, on a l'envie de faire un très bon Championnat du monde. »
Est-ce que les rôles sont différemment répartis entre les joueurs désormais ?
« Il y a effectivement dans cette nouvelle configuration, une passation de capitanat qui a eu lieu avec la redéfinition des statuts au sein de ce groupe. Donc oui, une nouvelle donne aussi à ce niveau-là. [...] Dans cet effectif, il y a des garçons qui ont un rôle, une mission un peu plus importante que les autres pour embarquer, pour fédérer, pour construire avec nous le staff, les contours de ce projet de jeu que l'on souhaite améliorer. Un des grands enseignements des JO de Paris 2024, c'est qu'on n'a pas su trouver notre carburation. On n'a pas su trouver la justesse dans notre jeu et c'est ce qu'on souhaite retrouver. On sait que c'est par le jeu, c'est par le handball et notre connexion sur le terrain qu'on va retrouver une dynamique positive. »
Qui sont ces joueurs dont vous parlez ?
« C'est Ludovic (Fabregas) en tant que capitaine, c'est Dika (Mem), c'est Nedim (Remili), c'est Karl (Konan), c'est Luka qui, même s'il a transmis son brassard de capitaine, reste aussi le grand frère aujourd'hui. Déjà de par son âge, ça reste le plus ancien qui accompagne aujourd'hui le groupe avec son expérience et avec sa connaissance des grandes compétitions internationales. Donc c'est des gens qui étaient déjà en responsabilité avec moi il y a quelques mois. C'est juste qu'aujourd'hui elles sont plus identifiées et dans un équilibre de forces qui a changé. Quand on perd Nikola Karabatic, Vincent Gérard, Valentin Porte, Timothey N'Guessan, ce sont des garçons qui pesaient dans la vie de l'équipe et qui aujourd'hui ne sont plus là. Donc tout ça se réorganise, mais c'est positif. »
Avec ce changement de cycle et les joueurs blessés avant ce Mondial, quels sont les objectifs de la France pour cette compétition ?
« Aujourd'hui, c'est vrai que le contexte de l'effectif est très particulier et c'est certainement une première de se retrouver avec autant de joueurs qui sont pas encore à 100 % de leurs possibilités. Maintenant notre ambition reste la même. Elle est à la fois de se repositionner dans le gotha des nations qui dominent. On sort d'une compétition où, en terme de jeu, on a donné une mauvaise image de notre groupe et c'est là dessus que l'on souhaite travailler. On veut, par le jeu, par notre état d'esprit, repositionner la France à sa place, repositionner la France dans le cercle des équipes qui comptent. »
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