Après ses 7 arrêts face à la Suède en demi-finale, la gardienne de l’équipe de France de handball a encore réalisé un match impressionnant contre l'équipe du ROC en finale, avec 9 arrêts sur 21 tirs, soit 43 % des ballons stoppés.
Avec l’autre gardienne Amandine Leynaud, elles forment un binôme qui permet à la France d’être au top niveau à chaque rencontre.
Mais connaissez-vous vraiment Cléopatre Darleux ?
Voici 5 choses à savoir la gardienne de l’équipe de France de handball.
Elle joue en équipe de France depuis 2008
Cléo, comme tout le monde la surnomme, a commencé sa carrière en équipe de France en 2008, à 19 ans.
Elle cumule donc plus de 160 sélections et son palmarès est plus qu’impressionnant.
Avec les Bleues, elle remporte deux titres de vice-championne du monde en 2009 et en 2011 et un titre de championne du monde en 2017.
En 2020, elle devient vice-championne d’Europe et est même élue Meilleure joueuse de la finale qui les opposait à la Norvège et qu’elles ont malheureusement perdue 22-20.
Maintenant, Cléo rêve de l’or et pas n’importe lequel, l’or olympique, qui est à portée de main grâce à leur qualification en finale des Jeux Olympiques de Tokyo que les Bleues disputeront face à l’équipe du ROC.
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Elle est sportive de haut niveau et maman
En dehors de ses exploits sur les terrains, Darleux est aussi une maman comblée et une fervente actrice pour la promotion du sport féminin.
Si beaucoup de sportives hésitent à faire un enfant durant leur carrière de peur de ne pas pouvoir revenir à leur meilleur niveau ou d’être cachée par leurs sponsors, Cléopatre elle, a franchi le pas et est devenue maman en 2019.
Quand on sait que l’année d’après elle devenait vice-championne d’Europe, il ne fait aucun doute que la gardienne est revenue dans le très haut niveau tout en conciliant sa vie sportive et sa vie familiale.
« Depuis cet heureux événement, je me sens beaucoup plus femme, beaucoup plus comblée, même dans ma pratique sportive, je me sens plus forte et meilleure. »
Et la gardienne de 32 ans n’a pas choisi le prénom de sa fille au hasard puisque cette petite tête d’ange se prénomme... Olympe.
Cléopatre a même profité d’une interview d’après match pour lui glisser un petit mot : « Je te fais de gros bisous, tu me manques et on ramène la médaille », a-t-elle promis à sa fille au micro de France TV.
Elle joue à Brest en club
Lorsqu’elle n’est pas avec l’équipe de France, Darleux joue depuis 2016 avec le Brest Bretagne Handball. Avec son club, la gardienne cumule déjà un titre de championne de France et de Coupe de France. Cette année avec son club, elles ont atteint la finale de la Ligue des Champions féminine. Après avoir battu le club de Metz Handball en quart de finale, elles ont remporté leur demi-finale face aux Hongroises du Győri ETO KC au tir au but.
En finale, elles étaient opposées aux Norvégiennes du Vipers Kristiansand face auxquelles elles se sont inclinées 34 à 28.
Elle a ouvert un restaurant
Non contente d’être une sportive aguerrie et une main épanouie, Cléopatre Darleux est aussi une grande fan de cuisine. En 2018, elle a ouvert un bar à tapas à Brest avec l’une de ses coéquipières du Brest Bretagne Handball. Un bar qui s’est transformé en pizzeria durant la pandémie de COVID-19.
Elle se bat pour la médiatisation du sport féminin
Donc pour résumer, Cléopatre Darleux est gardienne dans le club de Brest et en équipe de France, maman d’une petite fille, gérante d’un restaurant, influenceuse à ses heures perdues avec plus de 60 000 abonnés sur Instagram, elle songe également à reprendre des études de kinésithérapie et en plus de tout cela, elle lutte pour la visibilité du sport féminin.
Après l’Euro 2020, Cléo a salué le fait que la finale ait été diffusée sur une chaîne publique mais elle déplore le manque de médiatisation de son sport sur la durée.
« On a envie qu’on parle de nous. On fait des supers résultats et on veut que le sport féminin soit plus médiatisé », avouait-elle au micro de Canal+.
« On aimerait que ce ne soit pas que lorsqu’on est en finale ou aux Jeux Olympiques. On veut que les jeunes filles nous voient et qu’elles aient envie de pratiquer plus de sport. »