Mikael

Mikael KINGSBURY

Canada
Canada
Ski AcrobatiqueSki Acrobatique
Médailles olympiques
1O
2A
Participations3
Première participationSotchi 2014
Année de naissance1992

Biographie

Entre ses débuts au plus haut niveau en 2010 et 2018, le médaillé d’or olympique Mikael Kingsbury a établi plusieurs records en Coupe du monde de ski freestyle, dans sa spécialité des bosses, dominant son sport comme peu d’athlètes dans le monde avec notamment sept victoires consécutives au classement général de la Coupe du monde et un record de 49 premières places et 73 podiums en 90 départs dans sa spécialité ! Il concrétise enfin son rêve le 12 février 2018 à PyeongChang.

Les bosses, une spécialité québécoise
  Être un Canadien du Québec et avoir fait ses gammes sur les pentes de la chaîne des Laurentides semble être un atout certain lorsqu’il s’agit d’aller chercher des médailles en bosses aux Jeux Olympiques d’hiver. Après Jean-Luc Brassard, sacré à Lillehammer en 1994, puis Alexandre Bilodeau, vainqueur à Vancouver en 2010 et à Sotchi en 2014, sans oublier les sœurs Dufour-Lapointe qui ont réalisé le doublé à Rosa Khutor, la nouvelle merveille venue de la « belle province », Mikael Kingsbury de Deux-Montagnes, bat record sur record en Coupe du monde de ski freestyle avant de parvenir à son tour à s'adjuger l'or olympique à PyeongChang 2018.   
Record de précocité  
À l'âge de neuf ans, le Québécois affiche sur le plafond de sa chambre d'enfant un dessin des anneaux olympiques sur lequel est écrit : "Je vais gagner !" Dès qu’il perce au plus haut niveau international à 18 ans, lors de la saison 2010-2011, Mikael explique quel est son objectif : "Gagner la médaille d’or en 2014 à Sotchi !".  En remportant sa première victoire dans la compétition de bosses de Beida Lake (République populaire de Chine) le 21 décembre 2010, il devient à 18 ans le plus jeune vainqueur d’une épreuve de ski acrobatique de la Coupe du monde de la FIS. Son premier record, qui sera suivi par d’autres, « Mik » emportant tout sur son passage les hivers suivants.  
Numéro 1 mondial  
"Je ne sais pas expliquer ce qui fait ma réussite. Je travaille dur en salle et sur mes skis. Chaque fois que je prends le départ, c’est pour gagner, et ce que je fais m’amuse beaucoup. J’imagine que c’est l'association de tout ça qui me permet d’avoir de bons résultats". Partant de ce constat tout simple, ajoutant "Je suis perfectionniste dans mon ski. Je veux tout le temps être parfait et j’ai une grande capacité de concentration", Mikael Kingsbury devient le n°1 mondial de sa discipline. Il remporte les Coupes du monde de ski acrobatique 2011-2012 (à 19 ans) et 2012-2013 aussi bien dans sa spécialité qu’au classement général, notamment fort d’un record de 19 podiums consécutifs (dont 13 victoires) du 10 décembre 2011 au 23 février 2013 !  
Alexandre Bilodeau voit juste 
Mikael Kingsbury est un aiguillon, une formidable source de motivation pour le champion olympique 2010 Alexandre Bilodeau : tous deux emmènent le ski de bosses dans une nouvelle dimension lors de la saison 2013-2014. Et le 10 février à Rosa Khutor, Bilodeau sort le grand jeu en finale. Sa descente parfaite et ses sauts étincelants lui permettent de conserver son titre olympique avec un magnifique score de 26.31.  Mikael Kingsbury se montre impeccable sur d’incroyables sauts, mais il est un peu chahuté sur les bosses, ce qui lui coûte des points (24.71), et il doit se contenter de la médaille d’argent. Décidé à prendre sa retraite, Bilodeau explique alors : "Le ski acrobatique canadien a de l'avenir, il y a plein de jeunes qui montent et je suis heureux de partager le podium avec l'un d'entre eux. Mikael va gagner tout ce qui se présente quand je vais partir". Il voit juste !  
Domination sans partage
 Auteur de magnifiques figures dans les airs (sa parfaite exécution du « cork 1080 » lui donne souvent l’avantage), très rapide, fluide et précis sur les bosses, Mikael Kingsbury va battre record sur record après son premier podium olympique. Il va se constituer un palmarès qui le place au premier rang de tous les skieurs « freestyle », quelle que soit la discipline. Sept victoires consécutives au classement général de la Coupe du monde comme à celui des bosses, de 2012 à 2018 ! Neuf épreuves gagnées en 2014, sept en 2015, sept en 2016, dix en 2017, sept en 2018, pour atteindre un total inégalé de 49 victoires et de 73 podiums en 90 départs. Il est aussi le seul skieur à avoir réussi un doublé bosses en simple/bosses parallèles dans un même évènement, en 2015 à Deer Valley (États-Unis) et en 2017 à Thaiwoo (Chine). Au milieu d’une nouvelle série record de sept succès consécutifs entre janvier et février 2017, il l’emporte lors de la compétition préolympique disputée dans le Phoenix Park de Bokwang à PyeongChang. "C’est génial de prendre toutes ces informations et d’avancer vers les Jeux Olympiques. C’est super d’être sur la première marche du podium et d’essayer de répéter ça l’an prochain !"    
Enfin champion olympique 
Après avoir connu une petite alerte (il doit de contenter de la médaille de bronze en simple et est éliminé en 1/8e de finale des bosses parallèles aux Mondiaux FIS de Sierra Nevada en mars 2017), Mikael Kingsbury reprend sa marche en avant : il remporte consécutivement six courses de Coupe du monde avant de se rendre à PyeongChang pour disputer ses deuxièmes Jeux à 25 ans. Sur le parcours bosselé du Phoenix Park, il commence par terminer premier des qualifications le vendredi 9 février, jour de la cérémonie d'ouverture des XXIIIes Jeux d'hiver. Le lundi, il débute la finale en gardant un peu de marge. Quatrième de la première manche, puis deuxième de la suivante, il sort le grand jeu lors de son troisième et dernier "run", ultra rapide, sans aucune faute sur les bosses, ponctué de deux sauts énormes (un magnifique D-Spin sur le deuxième) qui ne laisse pas le moindre doute avec un score de 86.63 points. Il termine ainsi loin devant ses rivaux, l'Australien Matt Graham (82.57 points) et le Japonais Daichi Hara (82.19 points). "J'avais rêvé de ça depuis que j'avais huit ans ! J'ai réalisé mon rêve et c'est le plus beau jour de ma vie", s'exclame Mikael Kingsbury. "J'ai gagné tellement de courses de Coupe du monde dans ma carrière, mais vous savez, gagner celle-là... C'est une soirée tous les quatre ans, et je me suis montré capable de l'emporter ! Pour le reste de ma vie, je serai champion olympique", remarque-t-il.  

Mikael Kingsbury se lance désormais dans un nouveau cycle de quatre ans afin d'aller défendre son titre à Beijing en 2022.  Il explique ainsi à Radio-Canada fin mars 2018 la façon dont il ira chercher sa motivation "Je ne pense pas nécessairement avoir des choses à prouver. J'ai battu tous les records. En termes statistiques, je suis le meilleur de tous les temps. Je veux seulement me prouver des choses à moi-même. J'ai l'impression que je peux rester le meilleur. Et je veux prouver le contraire le jour où les gens diront que ce n'est plus moi le meilleur." 

Mikael KINGSBURY
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