PyeongChang 2018 - des bienfaits sur le plan social et environnemental en héritage
Tandis que les meilleurs athlètes du monde se distinguent aux Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de PyeongChang 2018, la dynamique ville hôte est en train de se forger un avenir durable, avec une série d'objectifs de durabilité qui perdureront bien longtemps après la fin des compétitions.
Tout en ouvrant la voie à la paix entre la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée, les organisateurs des Jeux se sont également attachés à renforcer l'économie locale, à célébrer la diversité, à encourager l'innovation et à favoriser l'éducation à travers le sport, à la fois pendant les Jeux et au-delà.
Enrichir l'éducation par le sport
Dans l'optique de créer un legs social, les Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang 2018 ont entraîné le lancement du programme d'éducation olympique dans le cadre d'un nouveau partenariat avec le Ministère de l'Éducation de la République de Corée. Cette initiative offre l'occasion aux écoliers de tout le pays de connaître les sports d'hiver tout en expérimentant le triomphe de l'esprit humain à travers l'exploration des valeurs olympiques. L'objectif est de familiariser la jeune génération d'Asie aux sports d'hiver, de susciter son enthousiasme et d'élargir la palette de sports et d'augmenter la pratique sportive. Au total, le programme d'éducation olympique aura touché 1,3 million de jeunes directement et 5,5 millions indirectement.
Parallèlement, une initiative similaire, baptisée "Gangwon Province Dream Programme" (programme Rêve de la province de Gangwon), a permis à 1 919 écoliers de
83 pays, où il ne neige généralement pas, de découvrir à la fois les sports d'hiver et la culture coréenne. Les écoliers bénéficiant de ce programme venaient d'Afrique, d'Asie du sud-est et d'Amérique latine. Le patineur artistique malaisien, Julian Yee, qui portait le drapeau de la Malaisie à la cérémonie d'ouverture de PyeongChang, a participé à l'une des premières éditions de ce programme en 2009.
La formation de la main d'œuvre était également au centre des préoccupations. PyeongChang dispose maintenant d'une réserve de plus de 22 000 volontaires expérimentés prêts à servir pour de futurs événements organisés dans le pays. Par ailleurs, des séances de formation ont été offertes aux employés des hôtels et restaurants de la région pour qu'ils continuent à se perfectionner dans leur métier.
Bienfaits sur le plan environnemental
Démontrant l'engagement du Mouvement olympique à organiser des Jeux Olympiques qui profitent au développement à long terme de la région hôte, le comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de PyeongChang (POCOG) a pris plusieurs mesures pour garantir que ces Jeux aient un impact positif sur le plan environnemental, économique et social.
Chaque action entreprise, telle qu'exposée dans un rapport sur la durabilité publié avant les Jeux — et qui va dans le sens de la mission du Comité International Olympique (CIO) de faire du sport un vecteur de changement positif — est conçue pour profiter à la fois à l'humanité et à l'environnement, et ce dans plusieurs secteurs tels que : réduire les émissions de gaz à effet de serre ; adopter les énergies renouvelables ; bâtir des sites durables ; utiliser une infrastructure de transport respectueuse de l'environnement; préserver la biodiversité et restaurer les milieux naturels.
"La durabilité a été prise en considération pour l'aménagement des sites, y compris pour les toutes nouvelles installations, depuis le stade de leur construction jusqu'à leur mise en service et leur utilisation post-olympique…" a déclaré Balazs Horvath, directeur du bureau régional de Séoul du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). "Nous pouvons espérer un développement durable de PyeongChang si les emplois nouvellement créés sont maintenus, les déchets réduits au minimum et si les forêts endommagées dans la région de Jeongseon sont restaurées."
Regardons de plus près certains autres legs attendus des Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang 2018 :
Champion de la défense de l'environnement
Outre les initiatives menées pour préserver la biodiversité et l'équilibre écologique dans les zones où se déroulent les Jeux, le POCOG a pris des mesures de manière plus large pour réduire l'impact environnemental des Jeux. On relèvera notamment ses efforts pour réduire l'empreinte carbone mais aussi la certification "construction écologique" obtenue pour six nouveaux sites de compétition. Le POCOG a également mis en place une infrastructure de recyclage sur l'ensemble des lieux d'opérations des Jeux.
Vers une infrastructure de transport verte
Contribuant aux efforts déployés pour réduire l'empreinte carbone, les membres du personnel opérationnel conduisent des voitures électriques et des véhicules propulsés à l'hydrogène pendant la période des Jeux. Pour encourager la population à se tourner vers la mobilité électrique, des bornes permanentes de recharge ont été installées et sont disponibles au public, même après la clôture des Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang 2018.
Une seconde vie pour les sites
Huit des sites seront utilisés comme installations de sports d'hiver après les Jeux, contribuant à positionner la région en pôle des sports d'hiver en Asie et ce pour des décennies à venir.
Toutefois, malgré les legs mentionnés dans la candidature et les différentes options présentées ces sept dernières années, l'usage définitif qui sera fait de trois sites particuliers est encore en suspens. Un groupe de travail a été créé pour réfléchir à l'usage de ces installations. Le CIO a demandé à ce que la priorité soit donnée à l'établissement de plans définitifs et continuera à travailler avec PyeongChang pour faire en sorte que ce soit fait.
Les appartements des deux villages olympiques de PyeongChang et Gangneung, ainsi que du village des médias, offrent déjà un legs tangible des Jeux Olympiques d'hiver, tous étant déjà vendus comme logements résidentiels après les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver.
Par ailleurs, le nouveau train à grande vitesse, qui constitue un moyen de transport supplémentaire permettant aux voyageurs de venir aux Jeux depuis Séoul en moins de deux heures, reliera également la capitale coréenne à la région de montagne d'Alpensia et à la zone côtière de Gangneung pour des décennies à venir.
Pour en savoir plus sur les efforts faits pour le développement durable dans le contexte des Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang 2018, consulter le rapport de performance en matière de durabilité de PyeongChang (en anglais).