La résolution des Nations Unies reconnaît l’importance du sport pour le développement durable

“Le sport, facteur de développement durable" : Tel est le titre de la résolution adoptée aujourd’hui par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York. Cette résolution encourage les États membres et les parties prenantes concernées à mettre en avant et promouvoir l’utilisation du sport comme outil pour favoriser le développement durable, en reconnaissant le rôle joué par le sport et le Mouvement olympique.

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La résolution des Nations Unies reconnaît l’importance du sport pour le développement durable
© IOC/Greg Martin

La résolution a été adoptée à l'occasion de la présentation du rapport bisannuel du secrétaire général de l'ONU  sur le sport au service du développement et de la paix.

Le rapport appelle les États membres à œuvrer davantage pour le sport au service du développement et de la paix à tous les niveaux, à promouvoir la mise en place de politiques cohérentes, à favoriser les politiques et programmes soutenus par les gouvernements qui utilisent le sport comme outil de développement social ou économique, et reconnaît le rôle important joué par le CIO et les organisations sportives à cet égard.

Le Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté en 2015, soulignait  explicitement le rôle du sport pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Désormais, avec cette résolution, l’ONU réitère son appel lancé aux États membres à tirer parti du sport pour réaliser les ODD, en collaboration avec toutes les parties prenantes intéressées, en particulier la communauté sportive, la société civile, les organisations internationales et le monde des entreprises.

La résolution souligne "la contribution inestimable des mouvements olympique et paralympique en faisant du sport un moyen unique de promouvoir la paix et le développement, en particulier grâce à l’idéal de la trêve olympique, reconnaissant les possibilités offertes par les Jeux olympiques et paralympiques passés".

Elle affirme que le sport contribue à promouvoir la tolérance et le respect ainsi qu’à autonomiser les femmes et les jeunes, l’individu et la collectivité. Ce document met aussi en avant l’impact du sport sur la santé, l’éducation, l’inclusion sociale et la lutte contre la corruption, encourageant les gouvernements à porter leurs efforts dans ces domaines.

Point tout aussi important, la résolution appuie à nouveau "l’indépendance et l’autonomie du sport ainsi que la mission du Comité International Olympique, qui est de conduire le mouvement olympique, ainsi que celle du Comité International Paralympique, qui est de conduire le mouvement paralympique".

Lire le texte complet de la résolution ici.

“Nous nous félicitons de la résolution adoptée aujourd’hui par les Nations Unies car elle réaffirme l’universalité du sport et son pouvoir fédérateur pour promouvoir la paix, l’éducation, l’égalité des sexes et le développement durable en général”, a déclaré le président du CIO, Thomas Bach. “Avec sa portée mondiale et son impact sur les communautés, en particulier les jeunes, le sport peut favoriser l’intégration et l’émancipation partout dans le monde. Grâce aux Nations Unies, nous disposons à présent d’un outil efficace pour encourager les États et les organisations sportives à travailler ensemble afin de développer des pratiques exemplaires concrètes. Nous voulons que le Mouvement olympique soit le moteur d’un avenir durable pour tous.”

L’universalité du sport signifie que le CIO et le Mouvement olympique sont investis d'une responsabilité spéciale : promouvoir un avenir durable pour notre monde. C'est pour cette raison que la durabilité est l'un des trois piliers de l’Agenda olympique 2020, la feuille de route stratégique pour l'avenir du Mouvement olympique. Le CIO a publié récemment son premier Rapport sur la durabilité, qui rend compte des progrès accomplis concernant les 18 objectifs à atteindre d’ici à 2020 dans ses trois sphères de responsabilité : en tant que chef de file du Mouvement olympique, en tant que propriétaire des Jeux Olympiques et en tant qu’organisation.