#YOGjourney : Tiril Sjåstad Christiansen sur les traces olympiques de son grand-père à PyeongChang

Plus de six décennies après son grand-père Asle Sjåstad, la Norvégienne Tiril Sjåstad Christiansen a réalisé son rêve cette semaine à PyeongChang en devenant la deuxième athlète de sa famille à participer aux Jeux Olympiques.

#YOGjourney : Tiril Sjåstad Christiansen sur les traces olympiques de son grand-père à PyeongChang
(Getty Images)

Les Jeux Olympiques d’hiver ont toujours occupé une place à part dans la famille de Tiril Sjåstad Christiansen. Son grand-père, Asle Sjåstad, a représenté la Norvège en ski alpin aux Jeux Olympiques d’hiver de Cortina d’Ampezzo 1956 et Tiril rêvait de suivre ses traces depuis sa plus tendre enfance.

Asle est décédé en 2009, ce qui signifie qu’il n’a pas eu la chance de voir sa petite-fille remporter la médaille d’argent en ski halfpipe aux Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver (JOJ) d’Innsbruck 2012, première étape de son parcours pour devenir la deuxième olympienne de sa famille.

Tiril a failli concrétiser son rêve d’enfance aux Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi 2014, mais une blessure l’a brutalement contrainte à déclarer forfait avant le début de son épreuve. Le 17 février, cependant, elle a finalement atteint son objectif sur la neige du parc Phoenix en participant aux Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018. La jeune femme de 22 ans revisite son #YOGjourney pour olympic.org…

Qu’est-ce que ça fait de réaliser enfin son rêve olympique, six ans après avoir gagné la médaille d’argent aux JOJ d’hiver d’Innsbruck 2012 ?

Je suis très heureuse et soulagée. La route a été longue et cahoteuse [depuis Innsbruck]. J’avais quasiment les nerfs à fleur de peau avant mon premier run et je ne savais même pas ce que je faisais ; c’est comme si j’étais au bord de l’évanouissement ! Je n’avais pas d’énergie du tout. Mais ensuite, j’ai rassemblé mes force pour mon deuxième run et ça m’a fait très plaisir de me qualifier pour la finale. À Sotchi, j’avais dû prendre le chemin du retour après une seule séance d’entraînement mais dès le lendemain, je m’étais dit que mon itinéraire vers PyeongChang commençait là. Ça me semble donc un peu fou d’être finalement ici.

Vous avez terminé neuvième de la finale après avoir fini deuxième des qualifications. Avez-vous été déçue de n’avoir pas pu évoluer à votre meilleur niveau ?

Je me sens vraiment bien. Je suis vraiment heureuse. Bien sûr, j’adore gagner et monter sur le podium, mais ce n’est pas toujours facile. Il faut réaliser un bon run et malheureusement, le dernier saut a eu raison de moi. Je suis malgré tout heureuse. C’était une super journée, une super compétition et je suis super-contente de voir toutes les filles faire aussi bien ; c’est cool de voir que son sport progresse et de participer à cette évolution.

Comment résumeriez-vous votre expérience olympique ?

C’est incroyable. La route jusqu’ici a été si longue et cahoteuse, avec beaucoup de hauts et de bas. Être ici, c’est donc pour moi comme gagner une médaille d’or. J’ai profité à fond de l’expérience, c’était super-agréable. Je suis ravie d’avoir pu venir ici. Nous avons parcouru le village olympique dans tous les sens, récolté des épinglettes et mangé de la glace tous les jours ! On s’est bien amusés. Je suis triste que ça se termine parce que c’est super de voir autant d’autres athlètes qui vivent ensemble. C’était vraiment cool et ça va me manquer.

Est-ce que le fait d’avoir participé aux JOJ d’hiver vous a aidée à vous préparer pour les Jeux Olympiques d’hiver ?

Oui, c’était assez similaire là-bas, juste un peu plus petit. L’ambiance était la même et c’était une bonne expérience. C’est l’une des premières grandes compétitions internationales auxquelles j’ai participé et c’était cool de voyager avec d’autres athlètes et de traîner au village olympique, tout comme nous l’avons fait ici.

Vous êtes désormais la deuxième personne de votre famille à avoir participé aux Jeux Olympiques, après avoir suivi les traces de votre grand-père. Qu’est-ce que ça fait ?

C’est de la folie. Je pense toujours à lui et je veux lui montrer à quel point je suis bonne. Je voulais aussi vraiment faire mieux que lui aux Jeux ! J’aurais aimé avoir une médaille, mais j’ai terminé neuvième, ce qui est un meilleur classement que le sien [en 1956]. Je suis donc maintenant officiellement la meilleure olympienne de la famille ! Je ne suis pas certaine qu’il aurait compris toutes les subtilités du ski slopestyle, mais je pense qu’il aurait été très fier.

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