Une cérémonie de clôture poignante pour des Jeux fascinants
La cérémonie de clôture des Jeux Olympiques représente une occasion de réfléchir sur la gloire des meilleurs athlètes du monde évoluant sur la plus grande scène du monde.
Après près de trois semaines de compétitions intenses, les athlètes peuvent enfin se détendre et faire la fête en l’honneur du festival du sport auquel tous ont contribué.
Elle marque également la fin d’un travail acharné à préparer ces Jeux avec amour et le passage de témoin à la ville hôte suivante.
Mais cette fois, les États-Unis avaient boycotté les Jeux et la prochaine ville hôte était Los Angeles. La cérémonie de clôture du stade Lénine se déroula donc dans une ambiance poignante.
L’hymne olympique vint remplacer l’hymne national des États-Unis, et il n’y eut pas de transmission de drapeau aux représentants de LA.
Le déroulement de la cérémonie ne s’en trouva pas perturbé pour autant et les organisateurs réussirent à faire étalage de la fierté russe dans un style en tout point aussi étincelant que l’avait été la cérémonie d’ouverture.
La foule fut une nouvelle fois mise à contribution pour participer au spectacle en levant des cartes qui, rassemblées, composaient de gigantesques images. L’image la plus mémorable étant le drapeau olympique en mouvement.
Omniprésente, la mascotte des Jeux Misha, qui versait une larme au terme des Jeux, pénétra dans le stade attachée à des ballons. Il fut ensuite lâchée dans le ciel de la nuit sur les applaudissements nourris du public.
L’heure était venue de prendre congé des Jeux qui avaient créé tant de moments inoubliables, de l’intensité de la lutte entre Steve Ovett et Sebastian Coe à l’art majestueux du Cubain Teofilo Stevenson sur le ring.
Le flambeau olympique passa à Los Angeles qui aurait l’honneur d’accueillir, quatre ans plus tard, le plus grand des spectacles au monde.