Tokyo 1964 laisse un héritage durable

À l’heure où  on y  célèbre le 50e anniversaire des Jeux Olympiques de 1964, l’héritage de cette manifestation demeure très présent à Tokyo et jouera un rôle essentiel quand la capitale japonaise accueillera les Jeux pour la deuxième fois en 2020.

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Tokyo 1964 laisse un héritage durable

« Les Jeux de 1964 ont laissé un héritage précieux qui demeure très apprécié un demi-siècle plus tard,» a rappelé Toshiro Muto, directeur général de Tokyo 2020 en début d’année. « Pour 2020, notre principal objectif est de parvenir au même niveau de legs sur le plan environnemental, social et économique. »

Quand les Jeux de 1964 ont été attribués à Tokyo, plusieurs projets majeurs de développement urbains ont été lancés dont la réalisation a continué d’être avantageuse pour la ville durant ces cinquante dernières années, qu’il s’agisse de nouvelles autoroutes, d’installations sportives, d’hôtels, d’aéroports ou de lignes ferroviaires.

La construction du train à grande vitesse Tōkaidō Shinkansen reliant Osaka à Tokyo reste sans doute le plus emblématique de ces grands projets. Il a démontré la puissance industrielle et technologique japonaise au monde entier et a depuis transporté plus de 5,6 milliards de passagers.

Les 22 nouvelles autoroutes, les huit voies expresses et les deux lignes de métro figurent parmi les projets à long terme réalisés à l’occasion des Jeux et cette excellente infrastructure de transports urbains a été un élément clé du succès de la candidature de la ville à l’organisation des Jeux de 2020, de même que la réutilisation dans six ans de certains équipements de 1964, comme le gymnase national Yoyogi, le Budokan nippon et le gymnase métropolitain de Tokyo.

Ces équipements ainsi que d’autres installations sont à l’origine de l’héritage durable provenant des Jeux de 1964. Au fil des cinquante dernières années, ils ont été le théâtre de grandes rencontres sportives et autres manifestations culturelles. Ainsi le stade national Yoyogi a été le lieu d’innombrables compétitions internationales en patinage artistique, hockey sur glace, basketball et gymnastique, de concerts ainsi que de grandes conférences internationales.

« Le stade national Yoyogi est l’exemple parfait de notre engagement à nous servir du legs de 1964, » a indiqué Masato Mizuno directeur général de la candidature de Tokyo 2020 en 2012. « Après un demi-siècle, il est toujours extraordinaire de combiner le design japonais traditionnel avec une innovation visionnaire. Nous nous sommes énormément inspirés de l’héritage pérenne de Tokyo 1964 quand nous avons réfléchi à notre plan pour Tokyo 2020. »

La préparation des Jeux de 1964 n’a pas seulement laissé des legs tangibles comme les nouvelles lignes de chemin de fer ou les sites, elle a entraîné la création de programmes de développement sportif au Japon même dont les athlètes nationaux ont remporté plus de médailles olympiques qu’à n’importe qu’elle édition des Jeux.

Le succès des athlètes japonais en 1964 est à l’origine de clubs de sport et de centres d’entraînement ce qui a joué un grand rôle dans la diffusion des sports au niveau national. Il est ensuite devenu possible pour une plus grande part de la population de pratiquer une activité sportive régulièrement.

Le comité d’organisation de Tokyo 2020 promet de se servir du legs de 1964 pour faire profiter la ville, et la société dans son ensemble, de nouveaux bienfaits, ce qui promet 50 années à venir aussi brillantes que le demi-siècle qui vient de s’écouler!