Taipale saisit sa chance à deux mains et réalise le doublé au disque

Armas Taipale, qui débutait aux Jeux, sera un autre athlète finlandais d’exception à briller à Stockholm, où il va gagner deux médailles d’or dans les épreuves de disque.

Taipale saisit sa chance à deux mains et réalise le doublé au disque

C’est pourtant un petit exploit pour l’Italien que de participer à ses deuxièmes Jeux : dans les années qui ont suivi les Jeux de 1908, la Fédération italienne de gymnastique l’a d’abord privé de son statut amateur, puis il s’est blessé sérieusement à l’épaule et aux côtes. Enfin, le plus tragique est la perte de son petit garçon de 4 ans.

Il semble donc peu probable qu’il puisse défendre sa couronne olympique mais Braglia, qui est tombé en dépression après tous ces malheurs, va être réintégré comme amateur à temps pour 1912, et récupérer suffisamment pour pouvoir occuper une place importante dans les rangs de l’équipe italienne en partance pour la Suède.

Braglia entre en piste le 11 juillet dans le concours général par équipes. Au terme des cinq épreuves – programme libre, barre fixe, barres parallèles, cheval d’arçons et programme libre à nouveau – l’Italie totalise 53,15 points, ce qui lui permet de décrocher l’or devant la Hongrie et la Grande-Bretagne. « Les résultats montrent une supériorité certaine de l’Italie dans presque tous les groupes d’exercices jugés, note le rapport officiel. La posture de ses représentants dans les mouvements libres était meilleure que celle des autres équipes et on ne saurait passer sous silence la meilleure constitution physique d’ensemble du groupe italien. »

Le concours général individuel se déroule le lendemain et propose aux athlètes barre fixe, barre parallèles, anneaux et cheval d’arçons. Braglia conserve son titre de manière convaincante, les trois juges lui attribuant un total de 135 points. Le Français Louis Segura termine deuxième (132,50) tandis que le bronze revient à un autre Italien, Serafino Mazzarocchi (131,50).

Braglia s’est affirmé comme le gymnaste le plus polyvalent et le plus talentueux de sa génération et il va choisir de tirer sa révérence au sommet, après Stockholm. Il travaillera dans un cirque comme acrobate mais reviendra néanmoins sur la scène olympique en 1932 à Los Angeles, en tant qu’entraîneur de l’équipe italienne de gymnastique. Il mourra en 1954, mais ses exploits exceptionnels aux Jeux Olympiques sont à jamais à l’honneur dans sa ville natale de Modène, où le stade de football local porte son nom.

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