Relais de la flamme au stade Roland-Garros : émotion, fierté... Jo-Wilfried Tsonga et Arnaud Di Pasquale reviennent sur leur expérience olympique
Le relais de la flamme a fait escale dans une enceinte mythique du sport français ce lundi 15 juillet !
Le stade Roland-Garros, qui fait vibrer tous les amateurs de tennis, a été mis en lumière lors de cette 58e étape. Site emblématique des Jeux Olympiques de Paris 2024, il sera le théâtre des compétitions de tennis et tennis fauteuil, mais aussi de boxe du 27 juillet au 11 août.
C'est un relais collectif de tennis, composé entre autres d'anciens joueurs tricolores, qui a mené la flamme jusqu'au court Philippe-Chatrier.
« Ça y est, là, on sent que c’est parti, on a vraiment envie d’y être », s'est réjoui Arnaud Di Pasquale, qui faisait partie de ce relais collectif.
Et les JO, Arnaud Di Pasquale les connaît bien. Il a remporté la médaille de bronze à Sydney 2000, en s'imposant face à un certain... Roger Federer. L'émotion est toujours intacte, 24 ans plus tard.
« Le moment d’émotion le plus fort, c’est quand tu sais que tu as enfin la médaille, après la balle de match », se souvient-il. « À ce moment, il y a une sorte de libération totale parce qu’il y a la crainte de repartir bredouille, il y a une ivresse de bonheur au sens propre, on rit bêtement, on regarde les gens et on se dit 'enfin' ! »
« Quand la magie opère, c’est fantastique, on peut ne pas être favori et se retrouver finalement sur le podium. C’est ce qui est complètement fou aux Jeux Olympiques », poursuit-t-il. « J’ai envie de croire qu’au tennis, ici à Roland-Garros, il peut se passer quelque chose pour les Françaises et les Français. Il y a cet état de grâce, le fait de vouloir se sublimer. Ceux qui l’ont vécu peuvent y croire comme moi : ça peut fonctionner pour n’importe qui », assure-t-il.
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L'unité, le vecteur des Jeux Olympiques pour Arnaud Di Pasquale et Jo-Wilfried Tsonga
Pour l'ancien joueur de tennis, les Jeux Olympiques représentent avant tout l'unité d'un peuple. Et c'est cette ferveur qui devrait motiver les athlètes à atteindre les sommets.
« En 2000 je me disais : ‘je ne reviens pas en France si je n’ai pas une médaille, parce que je suis attendu par 65 millions de personnes’. Il y a vraiment ce truc de réunion, de vouloir pousser nos athlètes tous ensemble. Le sport c’est le plus beau vecteur pour rassembler les gens et oublier quelques soucis du quotidien », considère-t-il.
Une analyse partagée par Jo-Wilfried Tsonga, qui a pour sa part remporté une médaille d'argent en double avec Michaël Llodra lors des Jeux Olympiques de Londres 2012.
« Pour moi, les Jeux c’est surtout l’unité. C’est tout le monde derrière un drapeau, une discipline, un sport. C’est finalement ce qui est le plus beau, de pouvoir tous se réunir autour d’une même cause qu’est le sport », s'émeut-il.
Cette expérience olympique reste un moment fort dans la carrière de l'ancien numéro 5 mondial. « La médaille olympique, ça a une signification particulière pour moi. J’ai joué au tennis grâce aux Jeux Olympiques. Avant d’être un sportif professionnel j’ai été un sportif amateur, et les Jeux Olympiques fêtent le sport amateur. On en a besoin pour faire rêver les jeunes, pour contenter tout le monde », estime-t-il.
Avant d'ajouter : « Les athlètes vont laisser un héritage aux plus jeunes, qui auront aussi envie de véhiculer ces valeurs du sport qui sont exceptionnelles. »
Les deux hommes ont également comme point commun la fierté d'avoir participé à cet événement d'envergure mondiale, qui dépasse les limites du tennis.
« Quand on arrive au village olympique et qu’on est tous ensemble avec les judokas, les escrimeurs, les boxeurs, les lutteurs et j’en passe, on se regarde, il y a cette fierté assez indescriptible de participer à tout ça. C’est une puissance que l’on ne peut vivre nulle part ailleurs », détaille Arnaud Di Pasquale. « Être médaillé, c’est une grande fierté », enchérit Jo-Wilfried Tsonga.
À moins de deux semaines du début de Paris 2024, Jo Wilfried Tsonga adresse un dernier conseil aux athlètes. « Il faut donner le maximum, enregistrer les images puisque ça passe hyper vite. Ce sont 2-3 semaines qui vont passer à la vitesse de l’éclair, donc pour eux il faut fixer le temps et réussir à garder des souvenirs incroyables », conclut-il.
Rendez-vous désormais dès le 27 juillet pour soutenir vos joueurs de tennis préférés au stade Roland-Garros !
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