Opportunité en or: Im Dong-Hyun

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Im Dong-Hyun
(2008 Getty Images)

Champion olympique et vainqueur de la coupe du monde, le sud-coréen Im Dong-Hyun fait partie des meilleurs archers classiques du monde depuis près de dix ans.

Comment avez-vous découvert le tir à l’arc? J’ai débuté à 10 ans, après avoir regardé les Jeux Olympiques de 1996 à Atlanta à la télévision. J’ai immédiatement voulu me mettre à ce sport. Par chance, mon école avait un club de tir à l’arc, ce qui m’a permis de m’entraîner. J’ai commencé à rêver aux Jeux quand j’ai intégré l’équipe nationale.

Quels sont vos souvenirs des Jeux Olympiques? À Athènes en 2004, les compétitions de tir à l’arc ont eu lieu dans le stade panathénaïque historique où se déroulèrent les premiers Jeux de l’ère moderne en 1896. À Beijing en 2008, ce fut différent car tout était très grand. J’ai été très impressionné par la ferveur des foules, notamment les supporters coréens, qui nous acclamaient.

Qui étaient vos héros olympiques ou modèles quand vous étiez petit? Mes héros sont toujours Oh Kyo-Moon, Kim Bo-Ram, Jang Yong-Ho, membres de l’équipe coréenne masculine de tir à l’arc des Jeux de 1996. Je désirais vraiment leur ressembler et je les respecte toujours.

Quelle est la clé de votre succès? D’abord, j’ai très bien assimilé les compétences de base. Lorsque j’étais plus jeune, j’ai eu la chance de rencontrer des archers plus âgés et plus expérimentés qui m’ont donné des conseils.

Quel est votre entraînement en vue des Jeux de 2012? Je suis un archer professionnel et je m’entraîne six à sept heures par jour. Jusqu’à présent, je me suis préparé aux Championnats du monde qui ont eu lieu en juillet à Turin. Maintenant que nous sommes qualifiés, je commence à penser aux Jeux. Je vais m’entraîner tout l’hiver prochain pour être prêt pour Londres.

Quel est votre principal objectif pour 2012? D’abord gagner l’or dans la compétition individuelle, puis par équipe pour la troisième fois d’affilée!

Qui sera votre principal rival à Londres? J’ai de nombreux rivaux, à commencer par mes coéquipiers, puis l’Américain Brady Ellison, l’Ukrainien Viktor Ruban, les archers chinois…

Qu’en est-il de votre myopie et comment cela affecte-t-il votre tir? Je suis atteint d’une forte myopie, mais je n’en ressens aucune gêne. Mes yeux ont toujours été comme ça et plus jeune, je ne m’en étais même pas rendu compte. Je ne veux pas commencer à utiliser des lunettes ou des lentilles de contact puisque, sans elles, je n’éprouve aucune difficulté.