Nicole Ferroni et le relais de la flamme olympique : Moonwalk, Tony Parker et danse sur brouette...

Par Guillaume Depasse
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Nicole Ferroni, a torchbearer of Paris 2024 Olympic Torch Relay
Photo de Olympics.com

Mêler premier et second degré, c’est le quotidien de Nicole Ferroni. Mais ce jeudi 9 mai à Marseille, la célèbre humoriste a vécu une réalité particulière : elle a porté la flamme olympique de Paris 2024.

En ce premier jour de relais, au lendemain de l’arrivée spectaculaire de la flamme olympique dans le Vieux-Port à bord du trois-mâts le Belem, Ferroni faisait partie des près de 200 femmes et hommes qui ont porté la torche dans les rues de Marseille.

« Une chance qui ne se représentera pas de sitôt », a-t-elle confié à Olympics.com, quelques minutes après avoir porté la flamme, aux portes du Palais du Pharo, un majestueux édifice du Second Empire qui surplombe la Méditerranée. « Je suis très honorée ! »

Malgré la force du moment, le naturel est tout de même revenu rapidement.

« La première émotion était quand même le stress. Déjà : il fallait se réveiller ! », ironise Ferroni. « Puis il fallait bien réussir à la porter. Mais évidemment, il y avait aussi l'excitation d'être porteuse de flamme. »

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« Éclipsée par Tony Parker, mais je ne lui en tiens pas rigueur »

Originaire d’Aubagne, à une trentaine de kilomètres de Marseille, Nicole Ferroni a réalisé son passage de relais non loin de sa famille, venue l’accompagner pour ce moment exceptionnel.

« Ma famille n'était pas loin ! Ils n'ont pas pu entrer dans le parc, mais c'est trop mignon. Il y avait ma nièce, mon frère, mon chéri... C'est trop chouette ! », se souvient-elle, le regard attendri.

Sa mère n’était pas présente, mais elle n’a pas manqué cet instant à travers les multiples diffusions télévisées. « Je sais que ma maman me regarde », a-t-elle lancé, avant de partager une anecdote, sur le ton de l’humour. Toujours. « Elle m'a dit qu'elle était fière de moi, mais surtout fière d'elle parce que c'est elle qui m’a fait. C’était un peu son travail. »

Au-delà de la famille, les Marseillais se sont déplacés en masse pour cette première des 68 étapes que composent le relais de la flamme olympique de Paris 2024. Également actrice et chroniqueuse, Nicole Ferroni a été acclamée par le public.

« Il y avait pas mal de gens autour, c'était rigolo. Ils criaient ‘Nicole, Nicole !’ ».

Mais d’autres personnalités étaient également présentes. « Bon, ils ont aussi crié ‘Tony, Tony !’ », confie-t-elle. « C'est vrai que je me suis un peu fait éclipser par Tony Parker, mais je ne lui en tiens pas rigueur. »

Le basketteur français, quadruple champion NBA, a porté la flamme quelques minutes avant elle, et les spectateurs ont pu côtoyer la star au plus près.

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Nicole Ferroni : « Est ce que je vais porter la flamme en moonwalk ? »

Une nouvelle fois, après avoir manié l’ironie, Ferroni a repris son sérieux pour parler de cette tradition olympique.

« La flamme, c'est aussi ça : un relais », explique-t-elle. « C'est vrai que c'est un moment très solennel par rapport à ce que je fais. »

Si Nicole Ferroni n’est pas connue pour ses performances sportives, elle est tout de même liée au Jeux Olympiques. Dans la biographie de son site Internet, une légende photo décrit la jeune Nicole Ferroni qui se « qualifie en quart de finale de danse sur brouette aux JO d’Atlanta ». Peut-être une nouvelle discipline ?

Lorsque son destin s’est finalement lié au Mouvement olympique, elle avait pensé à préparer quelque chose de spécial pour son relais. Mais, prise par la solennité de l'événement, elle a préféré rester sobre.

« Je me suis dit : ‘est ce que je vais porter la flamme en moonwalk ?’ Mais en fait non. Une fois qu'on l'a, on n'a pas envie de faire des blagues en fait. ‘Hou là là, c'est la flamme olympique !’. J’étais assez impressionnée. »

« Pour une fois, j'ai été très sage », avoue-t-elle dans un grand sourire.

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Relais de la flamme des Jeux Olympiques de Paris 2024, Parc de Font Obscure

Photo de Paris 2024 / Johan Sonnet / SIPA PRESS