Les souvenirs olympiques s’arrachent à Rio
Tradition consacrée, les collectionneurs et les passionnés de sports qui brûlent de posséder des souvenirs des premiers Jeux Olympiques organisés en Amérique du Sud, n’ont que l’embarras du choix en matière d’objets souvenirs fabriqués pour l’occasion.
Ainsi, pas moins 31 timbres commémoratifs officiels de Rio 2016 ont été émis pour marquer les Jeux de la XXXIe Olympiade, sur lesquels on peut voir quelques-uns des sportifs les plus emblématiques du monde à l’œuvre.
Dessinés par l’illustrateur brésilien José Carlos Braga, moins de 100 000 exemplaires de chaque modèle ont été émis. « Les timbres font partie de l’histoire des Jeux et permettent de construire la mémoire du plus grand événement sportif de la planète », a indiqué Sylmara Multini, directrice des produits sous licence de Rio 2016, l’année dernière lors du lancement de la première série.
« Nous sommes très fiers de ces premières séries : nos timbres sont gais et modernes, comme Rio de Janeiro et le Brésil, et comme le seront les Jeux. Nous espérons que nos timbres transmettront une parcelle de l’esprit des Jeux au grand public, tout comme les pièces et les pin’s. »
Rio 2016 propose également pas moins de 800 types de pin’s différents perpétuant ainsi la tradition olympique de la course aux échanges à laquelle se livrent athlètes et fans. Cette tradition a commencé par les badges permettant d’identifier les participants olympiques et c’est devenu aujourd’hui un moyen d’échanger des souvenirs et de créer des liens. Quelque trois millions d’exemplaires ont été produits, arborant le graphisme des Jeux et les pictogrammes de chaque sport.
Luiz Carlos et Cida Correa, originaires de la ville montagnarde de Nova Friburgo dans l’état de Rio de Janeiro, font partie de ceux qui envisagent d’étoffer leur collection, l’une des plus fournies du Brésil. Ils ont commencé à collectionner les pin’s en 2004 et en possèdent aujourd’hui plus de 13 000, dont de nombreux sont visibles sur leur site internet où il est possible d’échanger les petits souvenirs de métal.
« Environ 95 % de nos pin’s proviennent d’échanges ou d’achats auprès de collectionneurs d’Europe, dit Luiz Carlos. Ici au Brésil, on en trouve parfois dans les foires aux antiquités, dans les brocantes et dans les magasins de bibelots. »
Outre les objets de collection traditionnels, d’autres produits olympiques sont vraiment estampillés Brésil, notamment les fameux tongs Havaianas et les produits dérivés des mascottes Tom et Vinicius.
Mais pour tous ceux qui sont présents à Rio, un souvenir n’a pas de prix : les billets commémoratifs des épreuves, frappés pour la première fois des pictogrammes sportifs spéciaux. Nous voulons pouvoir raconter à nos petits-enfants les Jeux de Rio 2016 et ce sont aussi des billets que nous laissons à l’histoire », souligne Mario Andrada, directeur de la communication de Rio 2016.