Les épreuves de la compétition de 1928 étaient loin de ressembler à celle structurée et rigide d’aujourd’hui.
De nos jours, les gymnastes représentant chaque pays effectuent un circuit de cinq disciplines dont le résultat d’ensemble détermine les médailles. En 1928, les performances de l’équipe étaient autrement plus importantes.
Les cinq pays en lice se plaçaient au centre de la pelouse du stade olympique balayée par le vent et les concurrentes alignées effectuaient une série de mouvements de danse gracieux, ressemblant davantage à un exercice gymnique de masse qu’à une épreuve de gymnastique olympique proprement dite. Les équipes réalisaient ces enchaînements devant une rangée de juges.
Des épreuves aux appareils semblables à ceux d’aujourd’hui, comme le cheval, les barres parallèles, étaient bien prévues pour les hommes, mais les femmes étaient notées sur leurs seules qualités d’équilibre, de grâce et d’action d’équipe.
Les Néerlandaises terminèrent grandes gagnantes avec près de 30 points de mieux que les Italiennes et les Britanniques lesquelles décrochèrent la médaille de bronze.