Le visage de PyeongChang 2018 se dessine à l’approche de J-1 an

Le 9 février verra l'accomplissement d'une étape majeure de la montée en puissance vers les prochains Jeux Olympiques d’hiver : PyeongChang 2018 fêtera en effet la marque J-1 an. On sent vraiment que les Jeux prennent déjà forme : un certain nombre d’épreuves tests sont déjà terminées, la vente de billets va commencer à J-1 an et quelque 91 000 candidatures ont été reçues pour les 22 000 places à pourvoir du programme des volontaires.

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Le visage de PyeongChang 2018 se dessine à l’approche de J-1 an
(© Getty Images)

Menée par des athlètes de renommée internationale, comme la légende du patinage artistique coréen Yuna Kim et la skieuse alpine américaine Lindsey Vonn, l’équipe officielle des ambassadeurs de PyeongChang s’emploie sans relâche à magnifier l’image des Jeux à l’échelon national et mondial.

Alors que la mascotte, le logo et les pictogrammes de PyeongChang 2018 sont désormais dévoilés, le monde connaît maintenant l’identité visuelle exacte des premiers Jeux Olympiques d’hiver qui se dérouleront sur la neige et la glace de la République de Corée. Au cours des huit derniers mois, Soohorang, le tigre blanc mascotte, a voyagé jusqu’au Brésil et a contribué à susciter intérêt et enthousiasme pour les prochains Jeux d’hiver, tandis que les pictogrammes typiques, basés sur l’alphabet traditionnel coréen, contribuent à donner aux Jeux une saveur très locale.

L’accent mis sur la jeunesse

Huit nouvelles épreuves apparaîtront à PyeongChang, si bien que le total de médailles d’or sera porté à 102, soit le plus grand nombre de l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver : ce chiffre dépassera pour la toute première fois la barre des 100. Et comme le CIO s’active à emmener les sports d’hiver vers de nouvelles frontières, il n’est pas impossible qu’on enregistre la participation de nouveaux CNO, ni de songer à la séduisante éventualité de voir un snowboarder ougandais ou une équipe nigériane de bobsleigh tenter de se qualifier pour les Jeux. Cela démontrerait que les sports de neige et de glace peuvent exister sans être la chasse gardée des « puissances » traditionnelles.

Les nouvelles épreuves vont certainement apporter une nouvelle dimension à ces Jeux, et il s’agira surtout d’accroître le pouvoir de séduction du programme olympique sur la jeunesse du monde entier. À cet effet, le snowboard Big Air est certain de donner une ambiance moderne. La discipline, qui déplace les éléments d'un skate park sur des pistes olympiques, avec des concurrents s’envolant d’une rampe fortement inclinée pour effectuer sauts vrillés et rotations, garantit d’électriser les aficionados du snowboard comme les nouveaux fans.

Les autres nouvelles épreuves possèdent toute une forte éthique collective et contribueront à gommer les différences entre les hommes et les femmes. Le curling, devenu extrêmement populaire dans le programme olympique depuis son retour aux Jeux en 2006, verra pour la première fois à PyeongChang le déroulement d'une épreuve de double mixte, aux côtés des traditionnelles épreuves par équipes masculine et féminine. Le ski alpin, qui est par tradition l’un des sports les plus « individuels », aura aussi sa propre épreuve par équipes mixtes pour la première fois, en arborant un nouveau format passionnant. Enfin, le programme de patinage de vitesse de PyeongChang sera clôturé pour la première fois par des épreuves « départ groupé » masculine et féminine.

Le Big Air est l’une des nombreuses épreuves ayant déjà organisé des compétitions tests à PyeongChang. Le ski de fond, le combiné nordique et le patinage de vitesse sur piste courte sont eux aussi passés au banc d’essai ces derniers mois, dans le cadre de leur Coupe du monde respective dont les épreuves se sont déroulées sur site à PyeongChang, alors que des épreuves alpines ont eu lieu cette année et l’année dernière. Jusqu’à présent, un message clair a émergé : ces Jeux Olympiques d’hiver de 2018 vont tirer le meilleur parti de l’efficacité et de l’amour du détail si chers aux yeux des Coréens.