Le relais de la flamme olympique unifie le nord-est du Brésil

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Le relais de la flamme olympique unifie le nord-est du Brésil
(Rio 2016/Andre Luiz Mello)

La flamme olympique continue de diffuser l’esprit olympique d’intégration, de respect et de paix, alors que le relais s’est rapproché du terme de son périple dans les régions du nord-est du Brésil.

Pour son dernier jour dans l’état du Rio Grande do Norte, le 6 juin, la flamme a été accueillie par la fanfare Juraci Soares, dans la ville de Lajes.

Parmi les porteurs de torche se trouvait le père José Roberto Rocha, prêtre de la paroisse, qui est à l’origine de plusieurs projets sociaux dans la région.

« C’est un plaisir de recevoir la flamme olympique dans notre ville, pour mettre en lumière notre travail et diffuser l’esprit olympique et ses valeurs », a indiqué le père José, très applaudi sur la place de la ville. « C’est l’occasion de faire preuve de paix, d’unité et de respect. »

Chez d’autres porteurs de torche, la sensibilité a pris le dessus. « Je tremble d’émotion après avoir tenu la torche », a indiqué Claudia Alarcón, qui travaille pour une association qui œuvre pour l’entrepreneuriat féminin en offrant des opportunités aux femmes vivant dans la précarité.

À Angicos, quelque 5 000 personnes sont venues rejoindre le relais qui a été fêté par des spectacles de capoeira, l’art martial afro-brésilien, et de forró, la musique de la région.

« Je n’aurais jamais pensé que la flamme passerait ici », a souligné Monseigneur Francisco Pinto qui, à 90 ans, a consacré 60 ans à la prêtrise de la ville. « Et encore moins que je la porterais ! »

Le 35e jour du relais de la flamme olympique s’est achevé à Mossoró, aux accents d’une fête de juin traditionnelle, avant que la flamme ne se dirige vers l’état du Ceará, où 470 porteurs de torches attendaient leur heure.

D’anciens athlètes olympiques à d’éminentes militantes des droits des femmes, la flamme a été portée par un échantillon représentatif de célébrités locales en se dirigeant vers Fortaleza, la capitale de l’état.

Juliana de Faria, journaliste locale, figurait parmi les porteurs de torche lors de cette portion de relais, tout comme Maria da Penha, native du Ceará, qui est à l’origine d’une loi révolutionnaire contre la violence domestique au Brésil.

La culturiste Tereza Augusta de Carvalha, 28 ans, a pour sa part défendu le message de l’intégration en portant la flamme.

« Les Brésiliennes gagnent de plus en plus de terrain en culturisme, notamment parce qu’elles obtiennent de meilleurs résultats que les hommes », a indiqué Tereza qui a repris le chemin de l’entraînement après la naissance de son fils. « Mais après toutes les compétitions auxquelles j’ai participé, je ne pensais pas que porter la torche pouvait susciter une telle émotion. Je ne l’aurais jamais imaginé, même dans mes rêves les plus fous. »

Le relais a terminé sa 36e journée à Fortaleza sur la célèbre plage d’Iracema, avant de pousser jusqu’à la ville de Sobral. En chemin, la flamme a été portée par Ricardo Nascimento, représentant du peuple Weibe Tapeba, avec la bénédiction de Raimunda, la doyenne de la tribu.

« C’est mon anniversaire, et j’ai reçu un cadeau inoubliable, a déclaré Ricardo, vêtu de l’habit traditionnel : réunir la symbolique du feu chère aux peuples autochtones et la flamme olympique. C’est doublement puissant et gratifiant. »

Trois partenaires apportent leur soutien au relais de la flamme olympique de Rio 2016 : le partenaire mondial TOP Coca-Cola, associé de longue date aux relais de la flamme olympique, et les partenaires nationaux Bradesco et Nissan. Pour plus d’informations, consultez le site web de Rio 2016.