L'esprit de volontariat
Les Jeux Olympiques sont un effort d'équipe et une grande partie de cette équipe aux Jeux Olympiques d'hiver de 2010 à Vancouver est constituée des volontaires. Près de 25 000 personnes ont donné de leur temps et accepté diverses tâches pour que les meilleurs athlètes de sports d'hiver du monde puissent réaliser tout leur potentiel. Artistes lors des cérémonies, chauffeurs, pisteurs, assistants pour les spectateurs et les athlètes, spécialistes linguistiques : sans l'aide de ces volontaires serviables et souriants, les Jeux ne pourraient tout simplement pas avoir lieu. Comme l'a déclaré la patineuse de vitesse canadienne Clara Hughes : "Le seul fait de sentir le soutien des spectateurs et des volontaires me donne envie que tout aille bien. Je me laisse totalement gagner par l'atmosphère des Jeux." Olympic.org a décidé d'interviewer l'un de ces intrépides volontaires pour en savoir plus sur ce qui se cache derrière leur mission. Nous avons rencontré Roman Blaha, un enseignant tchèque qui a consacré trois semaines de son temps aux Jeux de Vancouver.
Olympic.org: Comment vous êtes-vous retrouvé volontaire aux Jeux de Vancouver ?
Roman Blaha : J'ai suivi les Jeux Olympiques d'hiver de 1988 à Calgary à la télévision et j'ai attrapé le virus des Jeux. En 2006, j'ai assisté aux Jeux de Turin en tant que spectateur. Puis, j'ai été volontaire aux Championnats du monde de floorball en 2008, ce qui m'a donné un avant-goût du volontariat. Je suis aussi journaliste sportif à temps partiel, spécialisé en hockey sur glace, et j'avais toujours eu envie d'assister à des rencontres de hockey au Canada. J'ai donc décidé, pour toutes ces raisons, d'envoyer ma candidature.
Olympic.org : Être volontaire aux Jeux, vous aimez ?
Roman Blaha : C'est absolument fantastique ! Tout est passionnant. Pour moi, être ici, vivre les Jeux de l'intérieur, c'est vraiment une expérience unique.
Olympic.org : Compte tenu de votre expérience ici à Vancouver, encourageriez-vous d'autres personnes à se porter volontaires pour de futures éditions des Jeux ?
Roman Blaha : Oui, absolument. Si j'avais la chance de pouvoir être à nouveau volontaire, sachant ce que je sais, je me porterais immédiatement candidat. Et j'encouragerais incontestablement d'autres personnes à le faire.