L'Australie arrache in extremis le titre du water-polo

Le water-polo figure au programme olympique depuis 1900, mais il a fallu attendre un siècle pour que les femmes se jettent dans la mêlée. Leurs débuts sont marqués par une compétition extrêmement passionnante.

L'Australie arrache in extremis le titre du water-polo

Les matches éliminatoires sont tous très serrés, s’achèvent par un seul but d’écart et comportent de nombreuses performances remarquables. Les favorites, l’Australie et les États-Unis, vont se retrouver en finale mais après avoir frisé la correctionnelle. Les Américaines ont ainsi coiffé les Néerlandaises 6-5 en demi-finale, après avoir été menées 5-3. Et dans l’autre demi-finale, les Australiennes ont été à deux doigts de perdre contre la Russie. Naomi Castel n’a en effet égalisé qu’à 1’30’’ du coup de sifflet final, avant que les Russes, démoralisées, ne concèdent un nouveau but 40 secondes plus tard, laissant la victoire aux locales, 7-6.

La finale attire plus de 17 000 spectateurs, dont la plupart soutiennent évidemment l’Australie. Mais après une première partie de match acharnée et de grande qualité, ce sont les États-Unis qui virent en tête à la pause, 2-1.

Les deux équipes se battent sur chaque ballon et il est clair que le match sera serré jusqu’à son terme. L’Australienne Bronwyn Mayer marque très vite dans le troisième quart-temps et ramène les deux équipes à égalité 2-2. A l’entrée du quatrième et dernier quart-temps, le score n’évolue pas, jusqu’à ce que Naomi Castel inscrive un but crucial pour l’équipe locale.

Il semble que ce but soit décisif, dans la mesure où la fin du match est proche, mais c’est sans compter sur l’Américaine Brenda Villa qui mystifie tout le monde et fait trembler les filets. C’est désormais clair : il faudra avoir recours à la prolongation pour connaître le vainqueur.

Pourtant, alors qu’il ne reste plus que 1’’3 à jouer, les Américaines commettent une faute et il s’ensuit une certaine confusion à propos de l’endroit où la faute a été commise. Les Américaines ne s’attendent pas à un tir au but direct et sont complètement piégées par l’Australienne Yvette Higgins, qui expédie un missile au fond de la cage adverse, offrant ainsi la médaille d’or à l’Australie par 4 à 3. 

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