L’amour sur la glace

La Saint-Valentin devrait se dérouler dans une ambiance glacée pour le Chinois Xu Xiaoming et sa femme Kim Ji-Sun, originaire de la République de Corée, tous deux représentant leur pays respectif en curling aux Jeux de Sotchi 2014.

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L’amour sur la glace

Traditionnellement, l’amour et le romantisme sont à l’honneur le jour de la Saint-Valentin, que l’on fête le 14 février. Mais à Sotchi 2014, ce jour verra s’affronter les équipes féminines chinoise et coréenne de curling : Xu devra donc décider s’il encourage plutôt sa femme ou son pays.

Xu est convaincu que ses compatriotes ont de bonnes chances de remporter cette manche de qualifications face à la République de Corée et avoue que, même si cela implique une défaite pour son épouse, il espère voir les Chinoises triompher.

« En tant que joueur de curling, je fréquente régulièrement l’équipe chinoise féminine, je serai donc très heureux si elles gagnent, » a expliqué l’athlète de 29 ans.

Unis mais rivaux

Xu et Kim se sont rencontrés par le biais du curling en Chine, en 2007, et se sont mariés en mai dernier. Tous deux ont ensuite été sélectionnés pour les Jeux de Sotchi et les époux rivaux ont dû apprendre à séparer leur vie sportive de leur vie privée.

(Copyright: AP)

« Au niveau personnel c’est très difficile, mais c’est extrêmement important pour nous deux en tant qu’athlètes, » a déclaré Kim. De son côté, Xu a confirmé que les époux ne s’entraînaient jamais ensemble et qu’ils ne discutaient pas de leurs stratégies.

(Copyright: World Curling Federation)

Contrairement à son mari, Kim (26 ans), n’aura pas à choisir son camp, puisque l’équipe coréenne masculine ne s’est pas qualifiée pour Sotchi. Quoiqu’il en soit, elle affirme qu’elle n’aurait eu aucun problème à soutenir à la fois son mari et son pays.

(Copyright: World Curling Federation)

« J’aurais évidemment encouragé mes compatriotes coréennes, » a-t-elle déclaré.

« Mais en même temps, j’aurais supporté la Chine car c’est l’équipe de mon mari. Et finalement, j’aurais espéré que ce soit mon mari qui gagne. »

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