Juliane Frühwirt triomphe en biathlon grâce à un sans-faute en tir

Juliane Frühwirt triomphe en biathlon grâce à un sans-faute en tir
(Jed Leicester YIS/IOC )

Le tir a toujours été la partie la plus compliquée pour la biathlète allemande Juliane Frühwirt. Mais dimanche 14 février, quand elle a remporté le 6 km sprint dames sur le stade de biathlon des Birkebeineren, c’est sa performance irréprochable en tir qui lui a valu « la plus belle victoire de [sa] vie ».

« C’est incroyable, je n’arrive pas à croire à ce qui s’est passé ces deux dernières heures. C’est la première fois que je réalise un sans-faute en tir en compétition », a déclaré Juliane après avoir terminé l’épreuve des JOJ de Lillehammer 2016 en 18 min 23 s 5, soit 5 s 6 devant la Norvégienne Marthe Krakstad Johansen (18 min 29 s 1 et une pénalité).

« J’ai vécu les minutes les plus difficiles de ma vie [pendant le dernier tour de stade], en voyant défiler les secondes et en comprenant que j’allais gagner. Après la série de tirs, j’avais une seule seconde [d’avance sur Johansen], mais sur le stade j’en avais quatre et je sentais que la victoire pouvait me revenir. Mais ce fut vraiment serré ! »

Tremblant de froid, la poitrine ornée de sa médaille d’or, Juliane était pleine d’émotion. « Je ne peux que pleurer, pleurer, pleurer, je suis si heureuse ! J’ai travaillé comme une forcenée pendant cinq ans, j’ai appris à tirer et c’était extrêmement difficile parce que je n’étais pas douée. »

Arina Pantova, la médaillée de bronze venue du Kazakhstan, qui a terminé en 18 min 40 s 6 avec deux pénalités, avait depuis longtemps les yeux rivés sur Lillehammer 2016. « Je m’y prépare depuis les derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse », a-t-elle déclaré.

Même si « au Kazakhstan, le biathlon n’en est qu’à ses balbutiements », Arina avait un avantage sur ses rivales. Avec un frère, Anton, biathlète aux Jeux Olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi et un père, Dmitriy, qui participa aux Jeux Olympiques d’hiver de 1994 à Lillehammer, le biathlon fait clairement partie de l’ADN de la jeune fille.

 « Ils m’entraînent depuis mon plus jeune âge et toute ma famille pratique le biathlon, c’est pourquoi ils sont un exemple pour moi. [Mais] je les ai déjà surpassés avec mes résultats, qui sont meilleurs que les leurs. »

Écrit par EMMA LUPANO, YIS/CIO, avec Vegard Anders Skorpen, jeune reporter du CIO

Plus de