JO de Paris 2024 : Farès Ferjani après avoir remporté la première médaille pour la Tunisie : « Rêvez en grand, tout est possible »
Fares Ferjani s'est incliné en finale de la compétition sabre hommes aux Jeux Olympiques de Paris 2024, ce samedi 27 juillet.
Mais ne comptez pas sur lui pour ruminer cette défaite au Grand Palais face à Oh Sanguk (République de Corée). L'escrimeur tunisien préfère retenir son formidable parcours qui l'a mené jusqu'à la médaille d'argent et explique vivre un « petit rêve ».
« Je suis conscient que c'est une très belle médaille, je suis très heureux », a-t-il souligné au micro d'Olympics.com. « Comme on dit chez moi, hamdoulilah ! C'est un rêve qui devient réalité. Je ne voulais pas penser à gagner cette médaille hier (vendredi), même si je savais que je pouvais le faire. »
Issu d'une famille d'escrimeur, le Tunisien va pouvoir savourer cette breloque avec ses proches, même s'il a confié ne pas trop leur parler lorsqu'il est en compétition, afin « de rester dans sa bulle et ne pas se déconcentrer. »
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Farès Ferjani : « Ce sont les Jeux, ils sont fait pour la paix »
Avec fair-play, le Tunisien a également reconnu la supériorité de son adversaire en finale. « C’est l’un des meilleurs escrimeurs de tous les temps. Je le respecte. Je le vois comme champion olympique aujourd’hui. J’aurais aimé le battre car j’avais une bonne stratégie mais il a été plus intelligent, avec son coach. J’ai l’argent, il a l’or, on est heureux. Le respect est très important. C’est l’olympisme. J’ai fait trois JOJ, en 2014 j’ai fait quatrième… Je comprends ce que sont les Jeux, ils sont fait pour la paix. C’est ma mentalité et j’aime ça. »
Farès Ferjani, qui a rendu hommage à « la légende » Inès Boubakri (la première à avoir rapporté une médaille en escrime pour la Tunisie, à Rio 2016) espère désormais que son parcours inspirera ses compatriotes.
« C'est la 8e médaille de l'histoire de la Tunisie et c'est moi qui la gagne. C'est extraordinaire. J'espère qu'en 2028, on verra beaucoup plus de Tunisiens escrimeurs et qu'on gagnera plus de médailles. »
Il a enfin tenu a passer un mesage aux jeunes Tunisiens émerveillés devant leur TV en assistant au parcours argenté de Ferjani :
« Rêvez en grand. Tout est possible. Il y a des challenges mais travaillez aussi dure que vous pouvez. N’abandonnez jamais, essayez tous les jours. C’est à chaque fois une nouvelle chance. Croyez en vous. »
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