Jeux Paralympiques de Paris 2024 - Para tennis de table : Lucas Didier, un nouveau médaillé paralympique dans la famille Didier
Sur les podiums des Jeux Paralympiques de Paris 2024, un Didier peut en cacher un autre.
Après Ugo Didier en para natation avec l'or sur 400 m nage libre S9 et l'argent sur 100 m dos S9, Lucas Didier a assuré une médaille en para tennis de table. Le pongiste de 21 ans s'est qualifié pour les demi-finales de la catégorie MS9 ce mercredi 4 septembre.
À entendre les « Lucas ! Lucas ! Lucas ! » qui descendaient des tribunes pleines de l'Arena Paris Sud, le petit frère s'est fait un prénom. Son ping spectaculaire fait de coups droits aussi impressionnants que ses blocs lui a valu une victoire solide sur Jorge Cardona (3-1) et une Marseillaise à la sortie du terrain.
« C'est incroyable, indescriptible. C'est tellement compliqué de mettre des mots dessus. C'est que du bonheur, que du plaisir, incroyable vraiment », a-t-il réagi encore ému au micro d’Olympics.com.
Le natif du Chesnay ne s'est pas laissé impressionner par l'incroyable ambiance qui l'a accompagné pendant son match face à l'Espagnol.
Il a su la tourner à son avantage malgré la « pression de fou » ressentie en début de rencontre. Grâce aux conseils de son grand frère, déjà double médaillé paralympique à Tokyo 2020 ? Même pas.
« Il m'a laissé découvrir par moi-même de A à Z et ce n'est pas plus mal », admet le cadet de la fratrie qui participe à ses premiers Jeux.
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Lucas Didier : « Je ne voulais pas rentrer à la maison et regarder juste ses médailles »
Dans la famille Didier, que l’on demande le grand frère ou le petit frère, on trouve un médaillé paralympique. Les deux Français partagent désormais ce statut et, comme bien souvent, l’aîné a été une inspiration pour le cadet.
« Je ne voulais pas rentrer à la maison et regarder juste ses médailles, je voulais en avoir une à moi », avoue Lucas.
Les deux frangins ne vont même pas avoir besoin d’attendre leur retour au domicile familial du côté de Toulouse pour parler de leurs exploits et comparer leurs breloques. Ils se sentent un peu chez eux au village des athlètes où leur entente fraternelle n'a pas changé.
« On se voit, mais on ne parle pas du tout de sport. On se chambre, comme d'habitude, comme à la maison en fait », s’amuse Lucas qui a encore deux matchs à gagner pour décrocher l’or et s’offrir de précieux atouts pour les joutes verbales familiales à venir.
Le licencié au Tennis de table plaisançois est né avec les pieds bots et a commencé le sport très jeune, comme son grand frère. S’il l’a imité en s'assurant une médaille paralympique, à l’époque, le choix du tennis de table avait été fait pour prendre une autre voie.
« Mes parents ne voulaient pas que j'aie la même activité que mon frère », a-t-il expliqué pour le site de la Fédération Française Handisport.
Lucas Didier n’a pas pu échapper à son destin malgré cette décision. Même si le sport est différent, il a pris le même chemin qu’Ugo, celui qui mène jusqu’au podium des Jeux Paralympiques.
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