Jeux Paralympiques de Paris 2024 | Objectif top 8 du classement des médailles : une délégation française ambitieuse dans le sillage de ses leaders

Ce mardi en fin d'après-midi, à un peu plus d'un mois de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024 (28 août-8 septembre), le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) a présenté sa délégation. Forte de 237 membres et menée par Nantenin Keïta et Alexis Hanquinquant, les porte-drapeaux, elle se montre ambitieuse.

L'échéance approche. Alors que l'on fête ce mardi le J-36 des Jeux Paralympiques de Paris 2024 (28 août-8 septembre), le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) a organisé, en visioconférence, la totalité de sa délégation. Composée de 237 athlètes, elle sera naturellement emmenée par la para athlète Nantenin Keïta et le para triathlète Alexis Hanquinquant, les porte-drapeaux élus au début du mois. 20 guides, pilotes ou assistants sont également de la sélection.

C'est d'ailleurs la première fois de l'histoire que la France est représentée dans l'ensemble des vingt-deux sports paralympiques aux Jeux d'été. Cette performance a notamment été permise par les délégations envoyées en Volley assis et en Goalball ainsi que par le grand retour du Basket fauteuil masculin. Au total, ce sont 13 fédérations paralympiques différentes qui seront représentées à Paris 2024.

Les 20 médailles d'or visées pour la France aux Jeux Paralympiques de Paris 2024

Parmi les autres chiffres marquants, on peut noter que la moyenne d'âge de la délégation tricolore atteint les 33,5 ans, que 121 athlètes sont primo paralympiens et qu'ils seront entre 100 et 120 présents lors de la cérémonie d'ouverture du 28 août prochain. Par ailleurs, la féminisation de la sélection s'accentue puisqu'elles sont 82 para athlètes retenues (pour 155 hommes), soit plus de 34 % du total et près de 10 % de plus qu'à Tokyo 2020. « C'est une fierté pour nous », a notamment expliqué Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF et ancienne médaillée paralympique en Para athlétisme.

Au niveau des ambitions déclarées, elles sont hautes puisqu'un retour dans le top 8 du classement des médailles des nations est visé. Ce serait une première depuis 1992. Pour cela, il faudra décrocher au moins 20 médailles d'or. « Le gros axe de progression que nous devons viser, c'est d'augmenter le nombre de médailles d'or parce que c'est ce qui fait le juge de paix entre les nations », a indiqué Jean Minier, directeur des sports au CPSF.