Jeux Olympiques d’hiver des Alpes françaises 2030 : tout ce qu’il faut savoir sur l'organisation
Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les Alpes françaises 2030, la candidature retenue pour l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030.
C’est officiel : la 142e session du CIO a élu les Alpes françaises 2030 comme région hôte des XXVIe Jeux Olympiques d’hiver !
Les Jeux Olympiques d’hiver reviennent en France pour la quatrième fois, la première en 38 ans depuis Albertville 1992.
Les sports seront organisés sur quatre pôles différents, du lac Léman aux Alpes du nord en passant par la mer Méditerranée au sud, ce afin d’utiliser le plus grand nombre possibles de sites existants.
Voici certaines des informations clés sur les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver des Alpes françaises 2030.
Alpes françaises 2030 : Quand les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 auront-ils lieu ?
Les Jeux Olympiques d’hiver 2030 seront organisés du 1er au 17 février 2030. Les Jeux Paralympiques d’hiver devraient suivre du 1er au 10 mars 2030.
Quels sont les sites proposés pour les Jeux Olympiques d’hiver des Alpes françaises 2030 ?
Le schéma directeur des sites pour les Alpes françaises 2030 se concentre sur quatre zones : Haute-Savoie, Savoie, Briançon et Nice.
Cinq villages olympiques sont envisagés afin que tous les athlètes puissent être logés à 30 minutes maximum de leur site de compétition.
Trois des sites utilisés pour Albertville 1992 font partie du plan directeur des Alpes françaises 2030 : la piste de bobsleigh et de skeleton de La Plagne, le tremplin de saut à ski de Courchevel et le parcours de ski alpin du Roc de Fer de Méribel. Les autres sites de neige proposés sont La Clusaz, Le Grand Bornand, Serre Chevalier et Montgenèvre.
Nice, sur la côte méditerranéenne, est pressentie pour accueillir les sports de glace, à l’exception du patinage de vitesse, qui devrait être organisé hors de France afin d’éviter la construction d’un nouveau site sans plan solide pour l’après-JO.
La cérémonie de clôture devrait se dérouler le long de la célèbre Promenade des Anglais de Nice, qui s’étend sur 7km le long de la côte méditerranéenne. Il s’agirait alors de la première cérémonie organisée en dehors d’un stade lors des Jeux Olympiques d’hiver. Le lieu de la cérémonie d’ouverture n’a pas encore été désigné.
Parmi les sites proposés, 93% sont déjà existants ou seront temporaires.
- Zone Haute-Savoie : ski de fond (La Clusaz), biathlon (Le Grand Bornand) et village olympique
- Zone Savoie : ski alpin (Courchevel, Méribel), saut à ski (Courchevel), combiné nordique (Courchevel, Méribel), sports de glisse (La Plagne) et villages olympiques (Bozel et La Plagne)
- Zone Briançon : ski et snowboard acrobatiques (Serre Chevalier, Montgenèvre) et village olympique (Briançon)
- Zone Nice : hockey sur glace (deux enceintes), patinage artistique et patinage de vitesse sur piste courte, curling, centre international de diffusion et centre principal des médias, cérémonie de clôture.
- Le patinage de vitesse devrait être organisé hors de France (à confirmer)
- Site de la cérémonie d’ouverture à confirmer
Alpes françaises 2030 : s'inspirer de Paris 2024
L’un des objectifs des Jeux est d’unir le nord et le sud des Alpes françaises, en apportant des bénéfices, à la fois sociaux et économiques, à un large éventail de communautés et de groupes d’âge.
Les Jeux visent également à promouvoir des formes de tourisme plus durables tout au long de l’année, en relevant les défis auxquels sont confrontées les régions montagneuses, tels que les effets du changement climatique sur les sports d’hiver.
La proposition d’organiser la cérémonie de clôture sur la Promenade des Anglais a notamment été inspirée par les Jeux Olympiques de Paris 2024, l’un des nombreux domaines parmi lesquels les JO de cette année ont influencé les projets pour 2030.
La Promenade a accueilli un festival gratuit pour le passage de la flamme olympique de Paris 2024 et, pour les Jeux d’hiver, s’inspirera de l’édition parisienne, qui organisera sa cérémonie d’ouverture en dehors d’un stade.
Par ailleurs, à l’image du Marathon Pour Tous de paris 2024, les Alpes françaises 2030 ont l’ambition d’organiser un événement de masse, dans le cadre des efforts visant à étendre les programmes de promotion des bienfaits du sport sur la santé dans un contexte hivernal.
Alpes françaises 2030 seront les premiers Jeux Olympiques à bénéficier des nouvelles exigences en matière de développement durable, ajoutées au conditions requises pour accueillir les Jeux.
Ces exigences comprennent l’obligation pour les organisateurs de minimiser les émissions de carbone, directes et indirectes, liées aux Jeux, de chercher à éliminer de l’atmosphère plus de carbone que n’en émet le projet des Jeux, et d’user de leur influence pour encourager les parties prenantes à adopter des mesures en faveur du climat.
Concrètement, Alpes françaises 2030 entend suivre l’exemple de Paris 2024 en matière de développement durable. L’événement se concentrera sur les ambitions concrètes de créer des Jeux d’hiver plus durables en développant une stratégie de durabilité qui réduit les émissions de carbone et couvre tous les aspects de la planification et de la mise en œuvre des Jeux, notamment le transport, la formation et l’approvisionnement.
Quels athlètes soutiennent les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver des Alpes françaises 2030 ?
Parmi les sportifs de renom qui se sont exprimés en faveur des Alpes françaises 2030 figurent les médaillés olympiques Martin Fourcade, Anaïs Bescond, Vincent Jay, Hugo Lapalus, Carole Montillet et Alexis Pinturault, ainsi que les médaillés paralympiques Marie Bochet et Arthur Bauchet.
D’autres athlètes olympiques ont apporté leur soutien, notamment la pilote de bobsleigh Margot Boch et le skieur alpin Cyprien Sarrazin, le champion paralympique de snowboard Maxime Montaggioni ayant également apporté son soutien.