Le Canada obtient une précieuse médaille d’or qui va déclencher de gigantesques fêtes populaires

La pression entourant le hockey sur glace au Canada ne s’est certainement pas limitée aux hommes : on attendait encore plus des femmes. Ces dernières, qui abordent le tournoi en tant que favorites, évoluent, comme les Américaines, un cran au-dessus des autres équipes et elles balaient toutes leurs adversaires lors des matches préliminaires.

Le Canada obtient une précieuse médaille d’or qui va déclencher de gigantesques fêtes populaires

Lors du premier, les Canadiennes étrillent la Slovaquie 18-0, le plus gros résultat à sens unique de toute l’histoire olympique. Le score aurait même pu être encore plus spectaculaire sans les prouesses de la gardienne slovaque, auteur de 49 arrêts. Pour situer le tableau, après trois matches, le Canada a marqué 41 buts et n'en a encaissé que 2. Il en va à peu près de même pour les États-Unis qui ont trouvé 31 fois le chemin de la cage et n’ont cédé qu’une seule fois durant le même laps de temps. Les deux équipes poursuivent leur cavalier seul à distance lors des demi-finales : les États-Unis balaient la Suède 9-1, alors que le Canada fait valser la Finlande 5-0.

Comme chez les hommes, on va donc assister à une explication spectaculaire entre poids lourds d'Amérique du Nord. C'est la finale dont tout le monde rêvait et personne ne sera déçu tant elle va regorger d'intensité. Les Canadiennes prennent l'avantage dans le premier tiers-temps grâce à deux buts de Marie-Philippe Poulin et font preuve ensuite de beaucoup de détermination pour préserver leur avantage. Les ténors américaines sont enrouées face à une défense canadienne qui joue une tout autre partition que celles que les Américaines ont pu entendre jusque-là. Et elles n’arrivent tout simplement pas à hausser le ton. Le Canada tient bon et s’impose 2-0, obtenant une précieuse médaille d’or qui va déclencher de gigantesques fêtes populaires dans tout le pays hôte.

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