Comment les réfugiés contribuent à la société

Qu’ils soient médecins, athlètes, enseignants ou amis, les contributions des réfugiés à la société sont nombreuses, si on leur donne l’opportunité de les accomplir.

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Rami Anis
(Photo de Mario Tama/Getty Images)

Durant la journée mondiale des réfugiés de 2020, l'UNHRC, l’Agence pour les réfugiés de l'ONU, a mis en lumière la diversité de compétences des réfugiés et la vie qu’ils mènent au jour le jour, ainsi que leurs contributions à la société.

Un demandeur d’asile vénézuélien au Pérou qui travaille en tant que médecin.

Un réfugié syrien en Suisse qui accompagne les personnes durant la crise de COVID-19.

Lors des Jeux Olympiques de Rio 2016, la toute première Équipe olympique des réfugiés du CIO a permis de montrer à quel point le sport pouvait être un bon outils et une passerelle pour les réfugiés, mais aussi que le sport de haut niveau peut être une aventure à laquelle les réfugiés peuvent prendre part, un autre moyen de contribuer à une société meilleure.

« Il y a beaucoup de choses que nous voulons faire »

Rami Anis est un réfugié syrien qui faisait partie de l’équipe des réfugiés à Rio.

Il racontait de son expérience de réfugié : « Nous avons des rêves, il y a beaucoup de choses que nous voulons faire. Nous sommes humain… Je suis très fier de représenter les plus de 65 millions de réfugiés à travers le monde. »

Le président du Comité International Olympique Thomas Bach a écrit : « Les sportifs réfugiés montrent au monde que malgré des tragédies inimaginables qu’ils ont vécues, tout le monde peut contribuer à la société avec son talent, ses compétences et sa force mentale. »

Des recherches ont montré que, plus les réfugiés étaient encourager a s’investir dans le travail, la santé, l’éducation ou toutes autres activités de la société, y compris le sport, plus ils était en mesure de contribuer à une vie productive dans leur pays d’accueil.

L’épanouissement des sportifs réfugiés dans la société

Outre Anis, d’autres réfugiés ont montré à quel point une seconde chance ou même une nouvelle chance peut apporter à la vie de quelqu’un, et comment ils peuvent rendre la pareille.

L’haltérophile Cyrille Fagat Tchatchat II, fait partie des sportifs qui ont reçu la bourse des athlètes réfugiés du CIO. Il est devenu infirmier en Grande Bretagne pour le Service National de la Santé.

Son moteur dans la vie ? « Organise toi et travaille dur pour atteindre tes objectifs. »

Le cycliste su route, d’origine syrienne, Ahmad Badreddin Wais bénéficie lui aussi d'une bourse dans le cadre du programme du CIO pour athlètes réfugiés. Il travaille désormais à mi-temps dans un magasin de sport à Berne en Suisse, après avoir appris à parler couramment le suisse-allemand.

Wael Shueb (karaté) et Habtom Amaniel (course à pied), eux aussi détenteurs de bourses du CIO pour les athlètes réfugiés, travaillent respectivement en tant que coach personnel et peintre en bâtiment, en jonglant quotidiennement entre le travail et l’entraînement.

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