Les compétiteurs doivent maîtriser les éléments tout en contraste du ski de fond et du tir à la carabine dans une épreuve globale. Cela exige de l’endurance et une précision extrême – ce qui est loin d’être évident quand le cœur bat à 180 battements par minute.
Ce sport, épuisant pour le corps, a une histoire qui remonte au XVIIIe siècle, alors qu’il est régulièrement présent aux Jeux Olympiques d’Hiver depuis 1960. En ce qui concerne l’avenir de ce sport, la prochaine génération se rendra aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de janvier pour skier et remporter l’or.
Le Biathlon se déroulera à Les Tuffes, en France, du 11 au 15 janvier.
Les quatre épreuves du Biathlon
Quatre épreuves différentes de Biathlon seront au programme de Lausanne 2020.
La compétition en individuel, femmes et hommes, est le format le plus traditionnel. Les hommes skient 12,5km et les femmes 10km. La course est divisée par quatre arrêts pour le tir – en alternant entre la position couchée et debout. Une cible manquée équivaut à une minute de pénalité ajoutée au temps total de l’athlète. Le temps le plus bas, y compris en incluant les pénalités, l’emporte.
Le sprint voit les hommes skier 7,5km et les femmes 6km, avec seulement deux arrêts pour le tir : d’abord en position couchée, puis debout. Contrairement à la compétition en individuel, une cible manquée équivaut à une boucle de pénalité de 150 mètres.
Avec cinq cibles à viser pour chaque arrêt, il est souvent vital de réussir les 10 tirs si l’athlète veut réaliser le meilleur temps.
Le relais par équipe mixte comprend quatre athlètes par nation, avec dans l’ordre de course : femme-femme-homme-homme.
Un départ en masse (Mass Start) est utilisé dans le relais par équipe mixte, contrairement à l’épreuve en individuel et celle de sprint, qui utilisent toutes deux des départs par intervalles – habituellement 30 secondes.
Le relais par équipe mixte suit des règles similaires à celles du sprint, les femmes skiant 6km et les hommes 7,5km. Une boucle de pénalité équivaut également à 150 mètres.
Tous les athlètes ont deux séries de tir sur cinq cibles, avec trois tirs supplémentaires par combat si nécessaire, alors que c’est l’équipe qui franchit la ligne d’arrivée en premier qui a gagné.
De longues distances, des écarts minimes
En plus du ski de fond, la distance est également un obstacle considérable à l’heure de tirer à la carabine. Avec le cœur qui bat, la poitrine qui se soulève, et la vue instable, les athlètes doivent viser une cible qui est 50 mètres plus loin.
En position debout, cette cible a un diamètre de 115 millimètres. Ce diamètre tombe à 45 millimètres quand la position de tir est couchée. Autrement dit, ce sport qui couvre des kilomètres en ski de fond peut se jouer sur quelques centimètres sur le champ de tir.
Ce fut le cas aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2016 de Lillehammer, quand Emilien Claude a remporté l’or devant Sivert Guttorm Bakken. Claude a réalisé une démonstration de tir sans faille et a terminé à 7,1 secondes devant Bakken, dont les deux tirs ratés lui ont coûté deux boucles de 150 mètres de pénalité.
Une performance parfaite sur le champ de tir a également permis à Juliane Fruhwit de remporter l’or devant Marthe Krakstad Johansen, qui n’a raté qu’un tir et a terminé à moins de six secondes de la première place.
Le programme complet du Biathlon à Lausanne 2020
Samedi 11 janvier
10h30 – 12h05 : Compétition en Individuel femme 10km
13h30 – 15h15 : Compétition en Individuel homme 12,5km
Dimanche 12 janvier
10h30 – 11h40 : Relais Simple Mixte
Mardi 14 janvier
10h30 – 11h55 : Sprint femme 6km
13h30 – 15h15 : Sprint homme 7,5km
Mercredi 15 janvier
10h30 – 12h35 : Relais Mixte