Un sport national
Les Cubains jouent au baseball comme les Brésiliens jouent au football : c’est leur sport national. Rendez-vous dans n’importe quelle rue de la Havane et il est probable que vous pourrez assister à quelques matchs de rue impromptus. Introduit sur l’île par les marins américains, vers 1860, le sport fut banni durant la première guerre d’indépendance cubaine, en 1869, par les Espagnols, qui suspectaient les Cubains de préférer le baseball à la corrida. Cette interdiction ne fit qu’accroitre l’intérêt des Cubains et le baseball devint un symbole de liberté et d’indépendance, que l’ancien Président Fidel Castro, lui-même, était connu pour embrasser à ses heures perdues.
Retrait sur trois prises… politiques
L’équipe olympique cubaine manqua à la fois les Jeux d’été de 1984 à Los Angeles et les Jeux de Séoul en 1988. Alors lorsque le baseball passa de sport de démonstration à discipline officielle, à Barcelone, les Cubains accoururent, déterminés à décrocher une médaille.
Coup de circuit pour Cuba
Sept matchs disputés, sept matchs remportés. Dès les premiers matchs, Cuba s’imposait comme favori. Après avoir battu l’Italie, le Japon, Porto Rico, l’Espagne - nation organisatrice des JO –, leurs voisins de République Dominicaine et les USA – à deux reprises !-, l’équipe olympique Cubaine se retrouva en finale face à Taïwan.
Cuba 11 – 1 Taïwan
Les supporters cubains venus encourager leur équipe nationale laissèrent exploser leur joie, tandis que Cuba écrasait le Japon, 11-1, au stade de L’Hospitalet. L’équipe cubaine, qui comptait alors 5 joueurs de 30 ans, marqua 18 hits, dont trois coups de circuit de Lazargo Vargas, Orestes Kindelan et Alberto Hernandez.