Aviron et canoë sprint : les concurrents en repérage à Puerto Madero
Le quai 3 du quartier de Puerto Madero a été transformé pour pouvoir accueillir les compétitions d’aviron et de canoë sprint de Buenos Aires 2018.
Puerto Madero avec ses quais est l’un des quartiers les plus prisés des touristes à Buenos Aires. Mais depuis mercredi, les visiteurs étrangers qui profitent de leurs vacances au bord de l’eau ont été rejoints par des athlètes du monde entier et le quartier s’est transformé en centre d’entraînement de premier ordre.
Le quai 3 de Puerto Madero sera le théâtre de deux compétitions à Buenos Aires 2018 : l’aviron, du 7 au 10 octobre, et le canoë sprint, du 12 au 16 octobre.
"Je suis déjà venue en Argentine, mais je n’avais jamais visité Puerto Madero", explique Marisleysis Cedeño Cuellar, une rameuse guatémaltèque, juste après avoir testé le bassin. "C’est un bel endroit pour concourir. Je vais devoir m’adapter au parcours, car dans mon pays, je m’entraîne sur un lac."
Debout sur le quai 3, le rameur roumain Florin Arteni-Fintinariu a du mal à passer inaperçu, lui qui culmine à 2,07 m sous la toise. Sa taille n’est cependant pas la seule chose remarquable chez lui : il a également remporté le deux en couple avec son compatriote Danciu Alexandru-Laurentiu aux Championnat du monde junior d’aviron 2018 à Racice, en République tchèque. Et aujourd’hui, il vise l’or à Buenos Aires 2018.
Le parcours d’entraînement, qui passe sous le pont des femmes à Puerto Madero et est divisé en deux couloirs, a servi également aux céistes argentins Valentín Rossi, Rebeca D’Estéfano et Joaquín Ezequiel Lukac, qui ont profité de cette journée ensoleillée pour effectuer deux séances d’entraînement consécutives, sans repasser par la case village olympique de la jeunesse.
Joaquín Ezequiel Lukac, qui fera ses débuts en sprint C1 le 12 octobre, a analysé le parcours sur lequel il pagaiera et il laisse un précieux conseil aux autres concurrents : "Les eaux de Puerto Madero sont plus lourdes. Les bateaux flottent plus et il faudra pagayer plus fort que d’habitude."
Quant à Guan Changheng, concurrent chinois engagé en K1, il a pris son kayak et l’a chargé sur ses épaules pour se mettre à l’eau, mais il n’a pas pu trouver sur le plan lequel des couloirs il devait utiliser. Dans la mesure où il ne parle pas l’anglais, quelqu’un lui a indiqué par signes par où il devait passer et le problème a été réglé, presque comme s’il était un touriste habitué de Puerto Madero.