5 choses à savoir sur Barthélémy Chinenyeze

Barthélémy Chinenyeze va disputer le premier quart de finale olympique de l’histoire du volleyball français. Découvrez le central français de 23 ans. 

Barthelemy Chinenyeze
(Photo de Hanai/Getty Images)

Après quatre tentatives, l'équipe de France de volleyball masculin n'était jamais parvenue à se qualifier pour la phase finale. Une série stoppée à Tokyo 2020.

En remportant deux sets contre les champions olympiques brésilien lors du dernier match du groupe B (défaite 3-2), les Bleus se sont qualifiés pour les quarts de finale, et rencontreront la Pologne, demain à 21h30 (heure locale).

Un match que disputera le central Barthélémy Chinenyeze, comme tous les matchs de poule où son influence grandissante s'est désormais confirmée.

Voici 5 choses à savoir sur Barthélémy Chinenyeze.

Des débuts dans le Nord

Nordiste de naissance, le Français a fait ses débuts en volley à 12 ans à Dunkerque, après avoir vu des amis de la famille jouer dans le club sa ville d’origine. « Avant j’avais fait du judo, du foot. J’en avais un peu marre. Les copains m’ont dit de venir essayer le volley et j’ai accroché » a-t-il confié au média Le Phare Dunkerquois. Tout simplement !

Un talent précoce

Après trois ans au club de Dunkerque, celui qui est alors tout juste lycéen rejoint le pôle espoir de Wattignies. Les choses s’emballent. Très doué, il est orienté vers le Centre national à Montpellier, où sont regroupés les jeunes espoirs. Il joue ensuite très rapidement chez les pros au club des Spacer’s de Toulouse en 2016-2017, où il termine vice-champion de France avec, notamment, Antoine Brizard, le deuxième passeur des Bleus. Moins d’un plus tard, il enfile le maillot bleu, avec une première sélection face à la Belgique le 13 mai 2017. Mieux encore en finale de la Ligue mondiale cette même année, Chinenyeze doit prendre la place de Nicolas Le Goff, blessé. Face à l'ogre brésilien, "Babar" tient son filet et la France l'emporte en cinq manches (3-2). Quels débuts !

Il a expérimenté le bouillant championnat polonais

Talentueux, le Français a tapé dans l’œil du club polonais du Resovia Rzeszów, qu’il rejoint comme joker médical. L’expérience sera de court durée, 2 mois seulement. Mais le Nordiste a eu le temps d’apprécier l’ambiance d’un des championnats les plus relevés au monde, où évolue notamment le capitaine des Bleus Benjamin Toniutti (Kędzierzyn-Koźle) et où sont passés ses partenaires Kévin Tillie, Antoine Brizard.

« C’est presque un sport national. Les salles sont pleines, c’est dingue. Il y a 4000 supporteurs à chaque match. Les moyens également sont énormes », avait-il confié à Sportmag.

La Pologne... cela tombe bien, c'est le prochain adversaire des Bleus !

Solide malgré son jeune âge

Le central de 23 ans qui culmine à 2,01 m succède à un joueur important de la team Yavbou : Kévin Le Roux. Une grosse responsabilité qu’il assume parfaitement. Car à 23 ans, le Nordiste fait déjà office d’atout solide dans le jeu des Français. Il a d’ailleurs participé à tous les matchs de poule de l’équipe de France dans ce tournoi olympique (6 points contre les États-Unis, 11 contre la Tunisie, 7 contre l’Argentine, 8 contre le ROC et encore 8 face au Brésil).

Résultats détaillés du volleyball à Tokyo 2020

Mister DJ

Implacable au filet, le centre a aussi d'autres compétences hors des terrains. Lui qui avait choisi de chanter "Cette année-là" de Claude François lors de son intronisation chez les Bleus, a désormais la lourde charge de sélectionner les musiques écoutées par ses coéquipiers lors des différents stages d’entraînement et en compétition.

« On n'écoute pas tous le même type de musique, alors je passe tout, du rap, de l'électro, des chansons plus populaires. Je sais qu'ils vont se plaindre, mais c'est moi qui décide. » Dans un groupe connu pour son ambiance festive et où la star Ervin Ngapeth est féru de musique, le rôle doit effectivement être d’importance !

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