Village olympique

Les organisateurs des Jeux Olympiques de Sydney 2000 avait prédéfini un schéma directeur pour le village olympique dans l’idée de construire un site qui serait écologiquement et financièrement responsable. Le village fut donc construit sur des friches industrielles par le secteur privé, puis transformé après les Jeux, ce qui était la première étape des trois volets prévus pour le réaménagement de la banlieue de Newington. Couvrant près de 90 hectares de terrain situé aux abords de Homebush Bay et ayant hébergé environ 15 000 athlètes et représentants officiels, le village était équipé de diverses installations écologiques, comme un système de production d’eau chaude par énergie solaire.

Village olympique
© 2000 / International Olympic Committee (IOC) / LOCATELLI, Giulio - All rights reserved | Participant country flags fly in the Sydney 2000 Olympic village.

Les installations mises en place pour ces logements permettaient d’économiser l’eau et de réduire le recours aux combustibles fossiles, cela suffisamment pour contribuer à la politique d’assainissement urbain du gouvernement de l’État de Nouvelle-Galles du Sud. Par ailleurs, pour la première fois dans l’histoire des Jeux, les rues du village olympique portaient les noms d’athlètes olympiques et paralympiques de légende, tels Carl Lewis, Jesse Owens et Kieren Perkins, hommage encore présent aujourd’hui et qui témoigne du passé olympique de Newington.

De nouvelles maisons furent construites après les Jeux et, par la suite, les bâtiments du village olympique furent vendus sur le marché immobilier en tant que résidences particulières. Selon le recensement de 2011, le village comptait 2 000 résidences et plus de 5 000 habitants.

Ce même recensement révélait que seuls 3 % des ménages de cette zone résidentielle ne possédaient pas de voiture, alors que 55 % en possédaient deux, voire plusieurs. Bien que ce nombre de véhicules privés ne soit pas en accord avec la vision et les objectifs environnementaux des organisateurs olympiques pour cette communauté, d’autres aspects de la localité y sont conformes.

Les lignes directrices écologiques engageaient les promoteurs immobiliers à respecter des pratiques de conservation de l’énergie et de l’eau, à recourir à des sources d’énergies renouvelables, à réduire au maximum les déchets et à observer des normes élevées concernant la qualité de l’air, de l’eau et du sol. En comparaison avec les projets immobiliers habituels, le recours à l’énergie solaire et à d’autres mesures ont réduit de moitié l’utilisation de sources d’énergie non renouvelables.

Les eaux usées sont maintenant traitées et redirigées vers les marais environnants, remis en état dans le cadre de ce projet.

Dans cette région, la composante dominante a consisté en villas comptant deux à trois chambres et, en 2011, 94 % des maisons étaient occupées. Au moment de la construction, cette zone immobilière était la plus vaste banlieue résidentielle à énergie solaire au monde.

Sydney 2000