Solidarité avec Sarajevo
Les Jeux Olympiques de Barcelone 1992 ont coïncidé avec la guerre dévastatrice en Yougoslavie. La ville de Barcelone, le comité d'organisation des Jeux Olympiques de Barcelone 1992 et les Barcelonais ont fourni une aide humanitaire à la population de Sarajevo – ville hôte des Jeux Olympiques d'hiver de 1984 – qui a été durement touchée pendant les hostilités.
Conformément à la tradition des Jeux Olympiques de l'Antiquité en Grèce, le CIO a officiellement réintroduit la Trêve olympique pendant toute la durée des Jeux, durant lesquels toute action militaire devait cesser. Bien qu'il n'y ait pas eu de cessez-le-feu en Yougoslavie, les athlètes de Serbie et Monténégro ont pu participer aux Jeux Olympiques, tandis que les athlètes de Yougoslavie ont été interdits de compétitions.
Les actes de solidarité avec Sarajevo n'ont pas pris fin avec la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Barcelone 1992. Une fois la guerre terminée en 1995, la ville de Barcelone et ses habitants ont en effet apporté leur aide à la reconstruction de Sarajevo. Par l'intermédiaire de nombreuses associations, les Espagnols ont financé plus de 450 projets pour un montant total de 2,3 millions d'euros d'aide à la reconstruction. Après la guerre, Barcelone a ouvert l'ambassade de la démocratie locale à Sarajevo, qui lui sert encore aujourd'hui de bureau de représentation en Bosnie-Herzégovine. Barcelone a également pris en charge la reconstruction du pavillon et du village olympiques de Sarajevo.
Depuis 2000, Barcelone et Sarajevo sont jumelées.