La protection des athlètes intègres et la lutte contre le dopage sont des priorités absolues pour le Comité International Olympique (CIO), ainsi que le rappelle l'Agenda olympique 2020, la feuille de route stratégique du CIO pour l'avenir du Mouvement olympique. Le Comité International Olympique (CIO) procède actuellement à de nouvelles analyses sur les échantillons prélevés lors des Jeux Olympiques de Londres 2012. Ce programme, qui fait appel aux méthodes scientifiques les plus récentes, a pour but d'analyser les échantillons en vue d'y déceler la présence de substances interdites en 2012.
C'est à l'Agence de contrôles internationale (ACI), désormais opérationnelle, que le CIO a confié la sélection des échantillons à réanalyser et la gestion des résultats. L'ACI examinera donc tous les résultats d'analyse et informera les athlètes concernés.
Une fois la notification reçue, les athlètes auront la possibilité d'être entendus soit par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), soit par une commission disciplinaire du CIO. Ces deux options leur sont proposées car les Règles antidopage en vigueur durant les Jeux Olympiques de Londres 2012 s'appliquent encore aux cas enregistrés à la suite des réanalyses en cours.
Dans le cadre de ce processus, le CIO annonce aujourd'hui que trois athlètes ont été disqualifiés des Jeux Olympiques de Londres 2012. Détails ci-après.
Valentin HRISTOV, 34 ans, d'Azerbaïdjan, qui concourait dans la catégorie masculine des 56 kg en haltérophilie (qualifications et finales) dans laquelle il s'était classé troisième et avait remporté la médaille de bronze, a été disqualifié des Jeux Olympiques de Londres 2012. La réanalyse des échantillons de Valentin Hristov prélevés lors des Jeux de Londres 2012 a révélé la présence d'une substance interdite, la déhydrochlorméthyltestostérone (oral-turinabol).
La commission disciplinaire du CIO, composée pour ce cas de Denis Oswald (président), Gunilla Lindberg et Juan Antonio Samaranch, a décidé ce qui suit :
I. L'athlète, Valentin Hristov :
i) est reconnu avoir commis une infraction aux règles antidopage en vertu des règles applicables aux Jeux de la XXXe Olympiade en 2012 à Londres (présence, et/ou usage, d'une substance interdite ou de ses métabolites ou de ses marqueurs dans le prélèvement corporel d'un athlète),
ii) est disqualifié de l'épreuve à laquelle il avait participé à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres 2012, à savoir l'épreuve masculine des 56 kg en haltérophilie ; et
iii) se voit retirer la médaille, le diplôme et l'insigne obtenus dans l'épreuve masculine des 56 kg en haltérophilie et il lui est ordonné de les rendre.
II. L'IWF est priée de modifier en conséquence les résultats de l'épreuve susmentionnée et d'envisager toute autre mesure relevant de sa compétence.
III. Le Comité National Olympique d'Azerbaïdjan veillera à la pleine application de cette décision.
IV. Cette décision entre en vigueur immédiatement.
Le texte complet de la décision est disponible ici (en anglais).
Alena MATOSHKA, 36 ans, du Bélarus, qui concourait dans l'épreuve féminine du lancer du marteau (qualifications) dans laquelle elle s'était placée 25e au classement général, a été disqualifiée des Jeux Olympiques de Londres 2012. La réanalyse des échantillons d'Alena Matoshka prélevés lors des Jeux de Londres 2012 a révélé la présence d'une substance interdite, l'oxandrolone.
La commission disciplinaire du CIO, composée pour ce cas de Denis Oswald (président), Gunilla Lindberg et Juan Antonio Samaranch, a décidé ce qui suit :
I. L'athlète, Alena Matoshka :
i) est reconnue avoir commis une infraction aux règles antidopage en vertu des règles applicables aux Jeux de la XXXe Olympiade en 2012 à Londres (présence, et/ou usage, d'une substance interdite ou de ses métabolites ou de ses marqueurs dans le prélèvement corporel d'un athlète), et
ii) est disqualifiée de l'épreuve à laquelle elle avait participé à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres 2012, à savoir l'épreuve féminine du lancer du marteau.
II. L'IAAF est priée de modifier en conséquence les résultats de l'épreuve susmentionnée et d'envisager toute autre mesure relevant de sa compétence.
III. Le Comité National Olympique du Bélarus veillera à la pleine application de cette décision.
IV. Cette décision entre en vigueur immédiatement.
Le texte complet de la décision est disponible ici (en anglais).
Anis ANANENKA, 33 ans, du Bélarus, qui concourait dans la première manche du 800 m hommes en athlétisme, et ayant terminé 43e au classement général, a été disqualifié des Jeux Olympiques de Londres 2012. La réanalyse des échantillons d'Anis Ananenka prélevés lors des Jeux de Londres 2012 a révélé la présence d'une substance interdite, la déhydrochlorméthyltestostérone (oral-turinabol).
La commission disciplinaire du CIO, composée pour ce cas de Denis Oswald (président), Gunilla Lindberg et Juan Antonio Samaranch, a décidé ce qui suit :
I. L'athlète, Anis Ananenka :
i) est reconnu avoir commis une infraction aux règles antidopage en vertu des règles applicables aux Jeux de la XXXe Olympiade en 2012 à Londres (présence, et/ou usage, d'une substance interdite ou de ses métabolites ou de ses marqueurs dans le prélèvement corporel d'un athlète), et
ii) est disqualifié de l'épreuve à laquelle il avait participé à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres 2012, à savoir l'épreuve du 800 m hommes en athlétisme.
II. L'IAAF est priée de modifier en conséquence les résultats de l'épreuve susmentionnée et d'envisager toute autre mesure relevant de sa compétence.
III. Le Comité National Olympique du Bélarus veillera à la pleine application de cette décision.
IV. Cette décision entre en vigueur immédiatement.
Le texte complet de la décision est disponible ici (en anglais).
Le programme de réanalyse des échantillons de Londres 2012 se poursuit en 2019, avant que le délai de prescription ne soit atteint en 2020*.
Ce programme est l'une des initiatives prises par le CIO pour protéger les athlètes intègres et préserver l'intégrité des compétitions. Le CIO conserve des échantillons depuis les Jeux Olympiques de 2004 à Athènes et procède à de nouvelles analyses systématiques. La lutte contre le dopage est une priorité absolue pour le CIO, lequel a établi une politique de tolérance zéro pour combattre les tricheries et sanctionner toute personne ayant une responsabilité dans l'approvisionnement et l'utilisation de produits dopants.
* Veuillez noter que pour des raisons légales, le CIO ne peut communiquer d'informations plus précises sur les affaires en cours. Celles-ci suivront en temps utile.
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