Améliorations des transports et changements des comportements
L’organisation des Jeux Olympiques de Londres 2012 a nécessité des investissements considérables dans le réseau des transports publics de la capitale, lesquels ont entraîné des effets importants et durables pour la vie après les Jeux.
Plus de 6,5 milliards de GBP ont été alloués à l’augmentation de la capacité et de la fiabilité de l’ensemble du réseau de la ville, ce qui s'est traduit par une augmentation du nombre de trains régionaux, de nouvelles lignes, de gares et de quais accessibles, et un réseau de lignes de bus pleinement accessibles. En 2042, Londres utilisera encore les trains régionaux achetés pour les Jeux Olympiques. Et en 2112, un siècle après l’évènement, les lignes prolongées pour les Jeux de Londres 2012 seront encore en service.
Les trains olympiques, baptisés Javelot, qui ont transporté les spectateurs du centre de Londres jusqu’au parc olympique en à peine sept minutes durant les Jeux, ont ensuite été intégrés dans la flotte des trains à grande vitesse de l’opérateur ferroviaire de proximité, Southeastern. Sur certaines lignes, pour les correspondances en direction du Kent et du continent, les voyageurs ont vu leur temps de trajet réduit de plus de la moitié grâce aux trains Javelot.
Parallèlement, les rues de la capitale ont bénéficié du recours, pour les Jeux Olympiques, à des outils à la pointe du progrès en matière de modélisation du trafic, lesquels sont encore utilisés à l’heure actuelle. Le concept de centre de coordination du trafic, développé pour Londres 2012, est encore utilisé lors des grandes manifestations organisées dans la ville.
Les Jeux Olympiques ont également aidé à faire évoluer les comportements à l’égard des moyens de transport, évolution dont les effets positifs se font encore sentir aujourd’hui. L’accent mis sur les déplacements en vélo ou à pied a eu une influence bénéfique sur le bien-être physique et mental de la population, tout en réduisant les embouteillages aux heures de pointe.