Lors des premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne en 1896, le tir ne comptait que 5 épreuves. Aujourd’hui, il en dénombre 15 ! Une croissance constante qui a accompagné les progrès technologiques des armes à feu.
Les clubs de tir
Le tir en tant que sport est pratiqué depuis des centaines d’années dans les pays européens, certains clubs de tir allemands étant fondés il y a plus de 500 ans ! La popularité de ce sport s’est d’abord accrue dans les pays anglophones, avec la création de la National Rifle Association en 1859, dont le siège était à Wimbledon, à Londres, et la National Rifle Association des États-Unis en 1871.
Le programme olympique met à l’honneur 15 épreuves, réparties en trois groupes distincts: carabine, pistolet et fusil de chasse. Les compétitions de carabine et de pistolet se déroulent sur des stands de tir, où les athlètes doivent viser des cibles placées à des distances de 10, 25 et 50 mètres. Dans l’épreuve de fusil de chasse, ils doivent tirer sur des plateaux d’argile lancées dans des directions et avec des angles différents.
Battements de coeur et oeil de boeuf
Les tireurs doivent rester aussi stables que possible pour se montrer précis. Afin d’y parvenir, ils utilisent des techniques de relaxation pour réduire leur rythme cardiaque de moitié, tirent entre deux battements de coeur et se servent d’oeillères pour toucher un oeil de boeuf, qui n’est rien de plus qu’un petit point situé au loin.
Le roi du come-back
Quand il s’agit de surmonter l’adversité et de faire preuve de résilience, Karoly Takacs n’a guère d’égal. Membre de l’équipe hongroise championne du monde de tir au pistolet en 1938, il a eu la main droite estropiée quand une grenade de l’armée a explosé à côté de lui. Dix ans plus tard, après avoir appris à utiliser sa main gauche pour tirer, il a remporté deux médailles d’or dans la catégorie de tir rapide.