L’haltérophilie a des origines très anciennes. Pour preuve, elle était déjà présente lors des premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne d’Athènes 1896.
Une histoire ancestrale
Considérée comme un moyen de mesurer la force et la puissance, l’haltérophilie était déjà pratiquée par les sociétés antiques d’Egypte et de Grèce. Elle s’est développée en tant que sport international principalement au 19ème siècle et était l’un des rares sports à figurer au programme des Jeux d’Athènes 1896.
La lutte pour le pouvoir
Au début du siècle, l’Autriche, l’Allemagne et la France étaient les nations qui dominaient la discipline. Cependant, dans les années 1950, les haltérophiles de l’Union Soviétique ont pris le pouvoir, pour ne le laisser que dans les années 1990, lorsque la Chine, la Turquie, la Grèce et l’Iran sont devenues les nations reines de ce sport. Chez les femmes, la Chine a toujours dominé les débats.
L’histoire olympique
Bien que l’haltérophilie masculine ait toujours figuré au programme des Jeux Olympiques (à l’exception des éditions de 1900, 1908 et 1912), les femmes n’ont pu y prendre part qu’à partir des Jeux de Sydney 2000.
Le programme de l’haltérophilie aux Jeux a connu de nombreuses évolutions au fil des années. De nos jours, les haltérophiles y participent à l’arraché et à l’épaulé-jeté, leur score combiné permettant de les classer. Depuis les Jeux Olympiques de Sydney 2000, les hommes se répartissent entre huit catégories de poids, alors que les femmes en comptent sept. Ce total de 15 épreuves n’a plus changé.
De grands champions
La Turquie, en la personne d’Halil Mutlu, a remporté trois médailles d’or, tout comme les Grecs Pyrros Dimas et Kakhi Kakhiasvilis. Le Hongrois Imre Földi et les Allemands Ronnie Weller et Ingo Steinhöfel détiennent un record unique: ils ont participé à cinq reprises aux Jeux Olympiques.
En haltérophilie féminine, les Chinoises Chen Yanqing et Liu Chunhong ont toutes deux remporté deux médailles d’or.
L’haltérophilie a été présenté lors de 25 éditions des Jeux et a placé sur le podium des champions venant de plus de 32 Comités Nationaux Olympiques différents (CNO).