L’escalade sportive est devenue grandement populaire au cours des deux dernières décennies. En 1985, un groupe d’escaladeurs se retrouve à Bardonecchia, en Italie, pour un événement baptisé "SportRoccia", qui est devenue la première compétition d’escalade de difficulté organisée. Les concurrents doivent alors y escalader le parcours imposé dans un certain laps de temps.
Compétition: des rochers aux murs d’escalade
Le premier événement sur un mur d’escalade artificiel a été organisé dans un gymnase de Vaulx-en-Velin, près de Lyon, en France, en 1986.
À l’entame des années 1990, il est décrété que les événements internationaux ne se dérouleront plus que sur des infrastructures conçues par l’homme à dessein, afin de ne plus avoir aucun impact sur la nature. C’est que l’une des valeurs fondamentales de ce sport est le respect et la préservation de l’environnement, les escaladeurs étant responsables des sites sur lesquels ils évoluent.
En quelques années, le développement des murs d’escalade a contribué à la popularité grandissante de l’escalade sportive, la rendant par la même accessible à tous.
Selon le site de la Fédération Internationale d’Escalade Sportive, 25 millions de personnes pratiquent de façon régulière l’escalade (données de 2012).
Ce sport connaitra ses débuts olympiques à Tokyo 2020.
Les règles de compétition pour Tokyo
Au total, il y aura 40 athlètes présents à Tokyo, répartis équitablement entre deux groupes de 20, qui s’affronteront dans trois disciplines: de vitesse, de bloc et de difficulté.
Chaque épreuve commencera par la présentation des athlètes, puis par l’observation des voies.
En difficulté, les athlètes tentent d’escalader le plus haut possible un mur de 15m de hauteur et de 6m de dévers dans un temps imparti.
En bloc, l’objectif est de surmonter le plus de défis sur une voie d’escalade en un minium de tentatives sur des structures de 4,5m de haut, le tout dans un temps déterminé. Le classement est déterminé par le nombre de défis surmontés.