Unis par l’esprit olympique : Santiago Grassi, Gladys Erbetta et Germán Chiaraviglio

Santiago Grassi, Gladys Erbetta et Germán Chiaraviglio ont acheminé la torche des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Buenos Aires 2018 jusqu’à Santa Fe, en Argentine. Tous trois ont représenté l’Argentine sur la scène olympique, chacun à son époque : Helsinki 1952, Nanjing 2014, puis Rio 2016. Jamais ils n’auraient imaginé être un jour réunis autour de la flamme qui a propulsé leur carrière.

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Unis par l’esprit olympique : Santiago Grassi, Gladys Erbetta et Germán Chiaraviglio
(Buenos Aires 2018)

Les trois athlètes ont pris la pose pour une image de carte postale qu’ils ne sont pas près d’oublier. Unis par la torche qui illumine l’Argentine tout au long de son parcours, Grassi, Erbetta et Chiaraviglio ont passé une soirée inoubliable dans leur ville.

Après deux premières étapes à La Plata puis à Paraná, la torche de Buenos Aires 2018 a atteint Santa Fe, où la flamme a éclairé les milliers de spectateurs réunis autour des valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence.

(Buenos Aires 2018)

"Ce fut un immense honneur. Tandis que je portais le feu sacré, je repensais à ma propre histoire, à l’histoire du Mouvement olympique et à ce que vont vivre les jeunes qui s’apprêtent à participer aux Jeux de Buenos Aires 2018", a déclaré Germán Chiaraviglio, perchiste finaliste aux Championnats du monde de 2015 à Beijing et aux Jeux Olympiques de Rio 2016, et médaillé d’argent aux Jeux panaméricains de Toronto en 2015. Choisi pour être l’un des porteurs de la flamme olympique, il s’est chargé d’illuminer la foule de jeunes présents à Santa Fe.

Après différents athlètes et personnalités de la scène culturelle et communautaire de Santa Fe, le perchiste de 31 ans a été le dernier à porter la flamme des JOJ. Il a ajouté : "On se souviendra du voyage de la flamme olympique de la jeunesse à travers le pays comme d’un symbole de l’importance de l’Olympisme à nos yeux. Ce passage à Santa Fe restera gravé dans nos esprits."

(Buenos Aires 2018)

Gladys « Dida » Erbetta, originaire de Santa Fe, a également participé au relais de la flamme dans sa capitale provinciale. La célèbre athlète avait participé aux Jeux Olympiques d’Helsinki en 1952, où elle avait disputé les épreuves du 200 m, du saut en longueur et du relais 4 x 100 m. C’est avec une émotion manifeste que Dida, qui fêtera ses 90 ans le 28 septembre prochain, a porté la torche sur quelques mètres.

"J’étais très nerveuse, mais aussi très heureuse de pouvoir porter la flamme olympique de la jeunesse", a confié Erbetta, légende vivante de l’athlétisme argentin dont le nom figure en lettres d’or dans l’histoire sportive de Santa Fe. "J’espère que ce passage du feu sacré incitera les jeunes Argentins à pratiquer davantage le sport", a ajouté l’athlète, à qui sa ville natale de Santo Tomé a rendu hommage en 2013 en donnant son nom à un centre d’éducation physique.

(Buenos Aires 2018)

Le troisième protagoniste de cette histoire est le nageur Santiago Grassi, qui a participé aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Nanjing 2014 et a remporté la médaille d’or du 100 m papillon aux Jeux panaméricains de Toronto en 2015.

"La traversée du pont avec la torche fut un moment magnifique, et particulièrement émouvant pour moi car toute ma famille et mes amis étaient là", a confié le nageur, dont les Jeux Olympiques de Rio 2016 ont marqué l’entrée dans la cour des grands.

"J’ai ressenti une émotion très étrange. J’avais vu la flamme à Nanjing et à Rio, mais le fait de pouvoir la porter dans ma propre ville a décuplé le sentiment de respect qu’elle inspire", a conclu le détenteur des records nationaux des 50 m et 100 m papillon.

Chacun d’eux a marqué le Mouvement olympique de son empreinte. Et tandis que le soleil disparaissait derrière l’horizon, Gladys tenait entre les mains le feu olympique, cette flamme qui l’avait motivée à donner le meilleur d’elle-même. La même qui avait également dissuadé Chiaraviglio d’abandonner après une blessure grave, qui l’avait poussé à revenir et à atteindre la finale à Rio 2016. Ce halo de lumière que poursuit Grassi, depuis qu’il a compris ce que signifie être un athlète olympique.

La flamme, allumée le 24 juillet à Athènes, va continuer son périple à travers le pays, parcourant 14 000 kilomètres pour transmettre son message d’espoir d’un monde meilleur grâce au pouvoir transformateur de l’Olympism.